L’administration pénitentiaire refuse une rencontre entre deux députés LFI et Nicolas Sarkozy
Sollicités par l’agence, les deux parlementaires concernés, Ugo Bernalicis et Danièle Obono, n’ont pas répondu.
Une visite sous conditions strictes
Dans le cadre d’une visite programmée à la prison de la Santé, « en compagnie de trois journalistes », les deux députés avaient « exigé de pouvoir visiter le quartier d’isolement, de rencontrer Nicolas Sarkozy et d’échanger avec les deux policiers » chargés de la protection de l’ancien chef de l’État, selon une source pénitentiaire.
« Le directeur de l’établissement leur a rappelé » qu’une telle visite avait pour finalité « de contrôler le fonctionnement global d’un établissement pénitentiaire et ne peut être utilisée pour s’entretenir de manière spécifique avec un détenu », ajoute cette même source.
La visite des deux élus a donc bien eu lieu, mais sans qu’ils puissent approcher Nicolas Sarkozy ni les fonctionnaires de police assurant sa sécurité.
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Une incarcération sans précédent
Condamné le 25 septembre à cinq ans d’emprisonnement dans l’affaire libyenne pour association de malfaiteurs, Nicolas Sarkozy a été incarcéré le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé. Cette détention d’un ancien président de la République constitue une première dans l’histoire institutionnelle française.
L’ancien chef de l’État bénéficie, en cellule, de la protection rapprochée de deux officiers de sécurité, une mesure exceptionnelle prise « eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui », a précisé le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez.
Le gouvernement vigilant
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a par ailleurs fait savoir qu’il souhaitait se rendre à la prison de la Santé pour rencontrer Nicolas Sarkozy. Son entourage a confirmé lundi à l’AFP que le garde des Sceaux entendait « s’assurer que les conditions de sécurité sont bonnes pour ce détenu au statut hors du commun ».
Selon une source gouvernementale, il ne saurait être question d’assimiler cette visite à celle envisagée par les élus de La France insoumise, relevant plutôt selon elle du « tourisme pénitentiaire ».
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