L’administration Trump rouvre un refuge faunique d’Alaska aux concessions pétrolières et gazières
Le département de l’Intérieur (DOI) a déclaré, le 23 octobre, qu’il rouvrirait la plaine côtière de la Réserve naturelle nationale de l’Arctique (ANWR), en Alaska, aux concessions pétrolières et gazières, revenant ainsi sur les limites imposées par l’administration précédente.
L’administration Biden avait auparavant restreint les activités pétrolières et gazières dans la réserve, dans le cadre d’un effort visant à préserver les habitats des poissons et de la faune.
Après avoir entamé son second mandat le 20 janvier, le président Donald Trump a signé un ordre exécutif enjoignant de rétablir le programme de concessions sur la plaine côtière de 631.000 hectares.
Le DOI a indiqué dans un communiqué que, conformément à l’ordre du président Trump, il avait publié une nouvelle décision de référence rouvrant la zone au développement pétrolier et gazier.
Le département a également précisé qu’il rétablirait les baux pétroliers et gaziers de l’Autorité de développement industriel et d’exportation de l’Alaska (AIDEA), après qu’un jugement rendu en mars a conclu que l’administration Biden avait illégalement annulé sept baux attribués à l’AIDEA lors du premier mandat de M. Trump.
« En rouvrant la plaine côtière et en faisant progresser des infrastructures clés, nous renforçons l’indépendance énergétique, créons des emplois et soutenons les communautés d’Alaska tout en stimulant la croissance économique à l’échelle de l’État », a déclaré le secrétaire à l’Intérieur, Doug Burgum.
Le département a précisé avoir réémis les permis nécessaires pour l’Ambler Road Project, une route industrielle proposée de 340 kilomètres en Alaska, qui ouvrirait l’accès à des gisements de cuivre et de cobalt.
M. Burgum a également signé un accord autorisant un échange de terres entre le DOI et la King Cove Corporation, une société villageoise autochtone d’Alaska, portant sur des parcelles situées au sein du Refuge national de faune et de flore sauvages d’Izembek.
Le gouverneur d’Alaska, Mike Dunleavy, a indiqué que l’échange de terres permettrait à l’État de construire une route de 18 kilomètres reliant King Cove à Cold Bay, offrant ainsi aux habitants de King Cove un accès à l’aéroport toutes saisons de Cold Bay.
Le DOI a délivré des certificats attribuant à trois anciens combattants autochtones de l’Alaska des parcelles de 64 hectares chacun, dans le cadre d’un programme fédéral d’allocations foncières destiné aux Autochtones d’Alaska ayant servi pendant la guerre du Vietnam.
M. Dunleavy a salué les efforts du gouvernement fédéral en Alaska.
« Le transfert de terres pour la route de King Cove sauvera des vies, des opportunités économiques seront débloquées dans le district minier d’Ambler et sur la plaine côtière de l’ANWR, et les anciens combattants autochtones d’Alaska de l’ère du Vietnam recevront enfin les allocations foncières qui leur avaient été promises », a déclaré le gouverneur dans un communiqué.
Le groupe environnemental Sierra Club s’est opposé à la décision du DOI, estimant qu’elle privilégie les intérêts des compagnies pétrolières et gazières au détriment de la protection de la faune et du patrimoine naturel de l’Alaska.
Dan Ritzman, directeur de la conservation au Sierra Club, a affirmé dans un communiqué que les actions du gouvernement fédéral porteraient gravement atteinte aux écosystèmes de l’État.
« Les Autochtones d’Alaska considèrent ces paysages comme leur foyer depuis des temps immémoriaux, et la faune y dépend pour survivre et prospérer. Ces décisions vont collectivement ravager des écosystèmes fragiles de l’Alaska de la manière la plus perturbatrice qui soit, causant des dommages environnementaux à long terme, uniquement pour doper les résultats financiers de PDG », a déclaré M. Ritzman.
Le DOI n’a pas répondu à une demande de commentaire au moment de la publication.
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