L’assistanat ne fait pas baisser la pauvreté

Titelbild
(Photo de Hannibal Hanschke/Getty Images)
Von , 9 décembre 2022

L’Observatoire des inégalités vient de publier le Rapport sur la pauvreté en France, édition 2022-2023. On apprend que plus de 4,8 millions de personnes sont pauvres en France en 2020.

Autrement dit, 7,6 % de la population vit sous le seuil de pauvreté fixé à 50 % du niveau de vie médian, soit 940 euros par mois pour une personne seule en comptant les prestations sociales. Le taux de pauvreté oscille depuis 20 ans entre 6,5 % et 8,5 % de la population et le nombre de personnes pauvres a augmenté de seulement 500 000 sur la période, parallèlement à la croissance de la population. La pauvreté n’explose pas. Mais elle ne baisse pas non plus depuis le milieu des années 1980.

Selon les auteurs du rapport, la moitié des pauvres ont moins de 30 ans : ce sont surtout des jeunes adultes dont les moins diplômés sont confrontés à des difficultés d’insertion dans le monde du travail de plus en plus graves. Dans la tranche des 18-29 ans, 19% sont pauvres, soit presque un sur cinq. Les immigrés sont également surreprésentés, 19 % d’entre eux sont pauvres, contre 7 % des non-immigrés.

Le rapport considère que les principales causes de la pauvreté sont le chômage et les salaires trop faibles. Il ne prend pas en compte le fait qu’il est plutôt normal d’être plus pauvre en étant jeune qu’en étant plus âgé. Ou que les immigrés (et pas seulement) pourraient préférer l’assistanat au travail car les aides perçues sont largement supérieures au salaire moyen de leur pays d’origine.

Les auteurs ignorent les rapports sur la fraude sociale en France qui estiment à 5 millions le nombre de fraudeurs. Ce sont sûrement les mêmes personnes qui sont considérées comme pauvres. Ils ne se demandent pas non plus pourquoi la pauvreté ne baisse pas depuis 35 ans alors que le PIB/hab en PPA a été multiplié 3,2 fois entre 1987 et 2021.

L’assistanat, lorsqu’il est généreux, entretient la pauvreté et dissuade les individus de chercher un emploi. Les Français le reconnaissent eux-mêmes : selon un sondage Elabe, 65% des Français estiment que « notre modèle social a trop d’effets pervers et n’encourage pas à faire des efforts ».

Article écrit par Nicolas Lecaussin, avec l’aimable autorisation de l’IREF.

L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion