Le Brésil menace d’annuler le projet de Total
Le gouvernement brésilien a rejeté mardi une étude d’impact environnemental du groupe pétrolier français Total autour de son projet d’exploration pétrolière dans l’embouchure de l’Amazone, et menacé d’y mettre fin faute de garanties sur la protection des récifs coralliens.
« Le mode de dispersion de pétrole, par exemple, ne peut laisser subsister aucun doute sur les conséquences possibles sur les bancs de coraux et la biodiversité marine d’une manière plus large », a expliqué dans un communiqué l’agence environnementale brésilienne, l’Ibama, qui dépend du ministère de l’Environnement.
Le texte, signé tard lundi, avertit que « l’Ibama a déjà formulé trois fois au cours de la procédure des demandes de complément de l’étude environnementale ». « Si l’investisseur ne répondait pas aux points soulevés par l’équipe technique, la procédure de licence serait arrêtée », dit l’agence.
Le projet de Total a été vivement critiqué par des organisations écologistes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Brésil, notamment Greenpeace, qui a mené une campagne internationale de sensibilisation.
L’exploration pétrolière dans cette zone, qui serait menée avec les groupes britannique BP et brésilien Petrobras, met en danger un récif de coraux découvert en 2016 près des côtes du nord-Est du Brésil, à l’embouchure de l’Amazone sur l’océan Atlantique, selon ses détracteurs.
Greenpeace France a estimé que « des activités de forage régulières pourraient à la longue avoir un effet préjudiciable sur la vie marine, par exemple en perturbant les routes de migration des cétacés et tortues, ou en endommageant le récif avec les gravats ou autres effluents des forages ».
Le 8 février, Total avait rejeté ces arguments dans une lettre adressée à Greenpeace, en assurant que le puits le plus proche se situerait à 28 km du récif et que des recherches publiques avaient confirmé l’absence d’impact sur l’environnement.
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