Le chausseur André, en redressement judiciaire, toujours en période d’observation
Le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) a ordonné la poursuite de la période d’observation de l’enseigne de chaussures André, placée en redressement judiciaire début février, estimant que l’entreprise « dispose de capacités de financement suffisantes ».
Le 2 février, le tribunal de commerce de Nanterre avait fixé à six mois la période d’observation de la société, et a décidé jeudi de sa poursuite, a appris vendredi l’AFP, qui s’est procurée la décision.
André a été repris en 2020 par l’entreprise 1Monde9 de François Feijoo, lui-même ancien PDG de l’enseigne. Le 27 janvier, 1Monde9 a déclaré la cessation de ses paiements et demandé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. 1Monde9, basée à Puteaux dans les Hauts-de-Seine, emploie 280 salariés et revendique un chiffre d’affaires hors taxes annuel d’un peu moins de 31 millions d’euros.
François Feijoo n’a gardé au moment de la reprise en 2020 que 55 magasins (sur 180 points de vente alors) et 13 affiliés. Son plan de reprise prévoyait alors le licenciement d’un peu moins de 200 emplois.
André, enseigne plus que centenaire, avait été la première entreprise de la distribution à avoir été placée en redressement judiciaire en raison de la crise du Covid-19, qui avait laissé ses magasins fermés pendant de longs mois. Elle était auparavant détenue par le site de vente en ligne Spartoo, et encore plus tôt, par l’ancien fleuron du textile français Vivarte, qui s’appelait d’ailleurs à l’origine groupe André.
André fait partie de la longue liste d’enseignes ayant appartenu au groupe Vivarte aujourd’hui confrontées à des difficultés financières, comme Kookaï, également placé en redressement judiciaire début février.
vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.
Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.
Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.
Ihre Epoch Times - Redaktion