Le colonel Benoît Villeminoz nommé à la tête du GIGN

Dans un communiqué, la gendarmerie nationale insiste sur le fait que le colonel est un ancien du GIGN, comme l’avait promis début octobre le directeur général de la gendarmerie nationale Hubert Bonneau, lors de l’adieu aux armes du général Réty.

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Un parcours riche au sein du GIGN

Âgé de 48 ans, le colonel Villeminoz s’est distingué par une carrière marquée par plusieurs passages au sein du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, qu’il avait rejoint pour la première fois en 2004. Ce fin connaisseur de l’institution cumule ainsi une expérience précieuse au gré de missions et de responsabilités croissantes.

Jusqu’à sa récente nomination, il était chargé de mission au cabinet du directeur général de la gendarmerie nationale, après avoir occupé la fonction de chef d’état-major opérationnel en Nouvelle-Calédonie, de juillet à octobre 2024, dans le contexte de la crise insurrectionnelle.

Un choix stratégique pour le commandement

Pour prendre la tête du GIGN, fort de 1000 hommes, le colonel Villeminoz a été choisi parmi plusieurs candidats de haut rang. Il était notamment en compétition avec le général Quentin de Bennetot, commandant en second du centre national des opérations à la Direction générale de la gendarmerie nationale.

Cette désignation illustre la volonté affirmée du commandement de maintenir un esprit de continuité, en confiant la direction de l’unité à un officier issu de ses rangs et rompu aux exigences opérationnelles de ce groupe d’élite.