Le FBI accusé d’avoir dissimulé des « informations criminelles » liées à la famille Biden fournies par 40 informateurs

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Le président américain Joe Biden monte à bord d'Air Force One, alors qu'il part pour l'Irlande du Nord, à la base commune Andrews dans le Maryland, le 11 avril 2023. (Mandel Ngan/AFP via Getty Images)
Von 29 octobre 2023

Un sénateur américain membre du Parti républicain, Chuck Grassley (Iowa), a déclaré avoir en sa possession des informations émanant d’un lanceur d’alerte qui accuse le FBI d’avoir « enterré » des renseignements émanant de plus de 40 sources différentes concernant de potentiels actes répréhensibles de la famille Biden.

Le FBI a reçu des informations d’un réseau de plus de 40 sources confidentielles qui ont fourni des « informations criminelles » sur le président américain Joe Biden, son frère James et son fils Hunter, a écrit M. Grassley dans une lettre adressée au procureur général Merrick Garland et au directeur du FBI Christopher Wray, en date du 24 octobre.

Le sénateur a déclaré que « plusieurs lanceurs d’alerte crédibles » lui ont dit que le ministère de la Justice (DOJ) et le FBI ont tous deux essayé de « mettre un terme aux enquêtes relatives à la famille Biden », selon la lettre, qui a été vue par Epoch Times.

Certaines des justifications invoquées pour minimiser ou enterrer les velléités d’enquête sur la famille Biden étaient de décrire ces pistes comme autant de « désinformation étrangère », a écrit le sénateur.

En particulier, il a déclaré qu’on lui avait dit qu’un groupe de travail du FBI au sein du bureau de Washington avait tenté et, dans certains cas, réussi à supprimer certaines de ces informations confidentielles en prétendant qu’elles étaient le fruit d’une désinformation étrangère.

Joe Biden a nié tout acte répréhensible ou toute implication dans les affaires de sa famille.

Epoch Times a contacté le FBI et le DOJ pour obtenir plus d’informations. Le FBI a confirmé la réception de la lettre de M. Grassley, mais s’est refusé à tout commentaire.

 From left to right: President Joe Biden, First Lady Jill Biden, Hunter Biden, and Ashley Biden attend an event at the University of Pennsylvania in Philadelphia, Penn., on May 15, 2023. (Brendan Smialowski/AFP via Getty Images)

De gauche à droite : Joe Biden, la première dame Jill Biden, Hunter Biden et Ashley Bidenlors d’un événement à l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, le 15 mai 2023. (Brendan Smialowski/AFP via Getty Images)

Des informations négatives sur Hunter Biden discréditées de façon « incorrecte »

La lettre allègue que Brian Auten, analyste superviseur du renseignement au FBI, a lui-même jugé que ces informations étaient de la désinformation.

Son rapport a été utilisé par « une équipe du siège du FBI pour discréditer les informations négatives sur Hunter Biden et entraîner l’arrêt de l’enquête », selon M. Grassley.

« La base précise sur laquelle l’équipe du FBI a fondé sa sélection d’informations spécifiques n’est pas connue, mais son attention s’est portée sur des informations malheureuses concernant Hunter Biden et Joe Biden », a écrit M. Grassley.

La conduite de M. Auten, qui a été analyste en chef du FBI pour la Russie, a aussi été critiquée par l’inspecteur général du ministère de la Justice, Michael Horowitz, qui a publié en 2019 un rapport dans lequel il critique la façon dont M. Auten a géré le tristement célèbre dossier Steele.

Le dossier était un recueil d’allégations salaces créé pour favoriser la campagne de la candidate à la présidence de l’époque Hillary Clinton, et cherchait à lier le candidat à la présidence de l’époque Donald Trump au Kremlin. Le document a été un élément de preuve essentiel utilisé par le FBI pour obtenir des mandats d’espionnage contre la campagne Trump.

 Former UK intelligence officer Christopher Steele in London, UK, on July 24, 2020, refused an offer of $1 million from the FBI to name the sources who proved the debunked allegations in the infamous 2016 “Steele Dossier.” (Tolga Akmen/AFP via Getty Images)

L’ancien agent de renseignement britannique Christopher Steele à Londres, le 24 juillet 2020, a refusé une offre d’un million de dollars du FBI pour nommer les sources prouvant les allégations du « Dossier Steele » de 2016. (Tolga Akmen/AFP via Getty Images)

Le cas de M. Auten est l’un des exemples fournis par M. Grassley, qui a expliqué que son courrier était « basé sur des années d’enquête, y compris la fourniture d’informations, de dossiers et d’allégations de plusieurs dénonciateurs du ministère de la Justice qui indiquent qu’il y a – et qu’il y a eu – un effort de la part de certains fonctionnaires du ministère de la Justice et du FBI pour retarder et arrêter de manière inappropriée toute enquête pleine et entière sur la famille Biden ».

M. Grassley a déclaré que les informations fournies par de nombreux lanceurs d’alerte crédibles au cours de plusieurs années concernant des efforts présumés pour entraver les enquêtes sur la famille Biden « indiquent qu’un parti pris politique important a infecté la prise de décision » tant au FBI qu’au ministère de la Justice.

Le sénateur républicain dit avoir obtenu une liste de 25 noms de membres du personnel du FBI et du ministère de la justice ayant participé directement ou indirectement au blocage ou au retardement de ces enquêtes.

M. Grassley explique avoir l’intention d’interroger ces 25 personnes à une date ultérieure et a demandé au FBI et au ministère de la justice de lui fournir divers documents, notamment le dossier relatif à l’évaluation de l’affaire Auten.

« Activité criminelle potentielle »

Cette lettre intervient dans le contexte de la longue enquête menée par M. Grassley sur la famille Biden.

En septembre 2020, M. Grassley et un autre sénateur républicain, Ron Johnson du Wisconsin, ont publié un rapport dans lequel ils notent la découverte « d’activités criminelles potentielles liées à des transactions entre Hunter Biden, sa famille et ses associés avec les Ukrainiens, et des ressortissants russes, kazakhs et chinois », alors que Joe Biden était vice-président sous l’administration Obama.

Plus tard, les deux sénateurs ont présenté au Sénat des relevés bancaires montrant que CEFC China Energy avait effectué des paiements à Hunter Biden.

Le fils du président américain, qui fait face à des accusations criminelles en matière de fraude fiscale et de possession d’armes à feu, a admis lors de son audience en juillet 2023 qu’il avait reçu plus d’un demi-million de dollars de CEFC China Energy.

En outre, un lanceur d’alerte de l’IRS a déclaré au comité des voies et moyens de la Chambre que Hunter Biden avait exigé 10 millions de dollars du CEFC, promettant des services de la part « des Bidens » en échange.



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