Le patron de la FNSEA demande une aide d’urgence de «50 à 100 millions d’euros» pour l’agriculture bio

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(DAMIEN MEYER/AFP via Getty Images)
Von 14 avril 2023

Le nouveau président du syndicat agricole majoritaire FNSEA Arnaud Rousseau a demandé vendredi une aide d’urgence de « 50 à 100 millions d’euros » pour aider les producteurs bio qui « traversent une crise sans précédent ».

« Il est urgent d’aider les producteurs bio qui sont en ce moment dans une difficulté majeure », il faut « un plan massif », a plaidé le patron de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles sur la radio France Info.

« Le gouvernement l’a fait quand il s’est agi d’aider les viticulteurs après le gel (à hauteur de 300 millions d’euros) ou d’aider les producteurs porcins en pleine crise (270 millions). Il faut aider le bio et le projet qui a été annoncé d’une dizaine de millions d’euros n’est pas à la hauteur de l’enjeu », a-t-il estimé. « Il faut sortir 50 à 100 millions d’euros rapidement (…). Si on veut une agriculture biologique de proximité, l’objectif ce n’est pas d’importer des produits bio, c’est de les faire chez nous », a-t-il ajouté.

Une offre bio qui excède la demande

La filière bio traverse une crise inédite. Le marché s’est retourné après dix ans d’une croissance à deux chiffres qui avait dopé les conversions d’agriculteurs conventionnels vers cette production sans pesticides ni engrais chimiques. L’offre bio excède désormais la demande, avec un recul des ventes de 7,4% en grandes surfaces en 2022 selon le panéliste NielsenIQ, poussant des producteurs à jeter l’éponge.

L’agriculture biologique compte quelque 60.000 producteurs sur 10% des surfaces cultivées en France, avec un objectif de passer à 18% des surfaces en 2027 puis 25% d’ici 2030. « Avant de viser les 18%, sauvons déjà les entreprises qui en ce moment sont dans une difficulté majeure », a insisté Arnaud Rousseau. Le montant de dix millions d’euros, annoncé par Matignon lors du Salon de l’agriculture fin février, avait été jugé « anecdotique » voire « méprisant » par la filière bio.

La présidente de la FNSEA, alors Christiane Lambert, avait appelé l’État à l’exemplarité, en introduisant « le bio à hauteur de 20% dans les cantines » et à soutenir « une montée en puissance ».



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