Le patron de l’ONU appelle à « sauver le Pacifique pour sauver le monde »
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déclaré samedi au Vanuatu qu’il était « vital de sauver le Pacifique pour sauver le monde » en achevant dans cet archipel de la Mélanésie sa tournée dans le Pacifique Sud consacrée principalement au réchauffement climatique.
Au cours de sa tournée, qui l’a conduit en Nouvelle-Zélande, aux Fidji, Tuvalu et au Vanuatu, ces trois derniers Etats étant particulièrement menacés par la montée du niveau de la mer consécutive au changement climatique, M. Guterres a appelé à des actions urgentes avant le sommet sur le climat prévu en septembre à New York.
Au cours d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre du Vanuatu Charlot Salwai, il a souligné que ce pays, qui selon l’ONU, est le plus exposé au monde aux risques de catastrophes naturelles, était aussi celui qui « montre la voie » grâce à ses capacités de résilience.
M. Guterres a salué la manière dont le Vanuatu avait récupéré après le cyclone Pam qui avait dévasté l’archipel en 2015, faisant au moins quinze morts, détruisant les villages et affectant près de la moitié de ses 300.000 habitants. « Il est clair que (les pays du) Pacifique sont en première ligne du changement climatique bien qu’ils ne contribuent pas au changement climatique », a déclaré M. Guterres, évoquant les Etats insulaires menacés par la montée des eaux.
« Le Pacifique a ainsi l’autorité morale pour donner une leçon au reste du monde. Nous devons absolument sauver le Pacifique pour sauver le monde », a-t-il dit. Les gouvernements doivent « comprendre que nous avons besoin de mesures transformatrices dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et concernant les océans », a-t-il souligné.
« Il est temps de reconnaître qu’il faut transférer les taxes (qui pèsent) sur les populations (en les imposant) sur le carbone et la pollution », a-t-il ajouté. « Il faut arrêter les subventions aux énergies fossiles. Que l’argent des contribuables contribue à accroître les tempêtes, l’extension de la sécheresse, la fonte des glaciers, le blanchiment du corail et la mise en danger de ces îles est un non-sens », a-t-il conclu.
D.C avec AFP
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