Le PS menace de censurer Sébastien Lecornu sans « suspension immédiate et complète » de la réforme des retraites
Le Parti socialiste, dont les voix seront déterminantes pour la survie du gouvernement de Sébastien Lecornu, a prévenu samedi qu’il voterait la censure du Premier ministre si ce dernier ne procédait pas à une « suspension immédiate et complète de la réforme des retraites ».
« Nous rappelons de manière très claire ce soir au Premier ministre que s’il n’y a pas dès sa déclaration de politique générale la confirmation de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons », a déclaré à l’AFP le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet.
Face à une majorité introuvable
S’il parvient à former son équipe dans les prochains jours, Sébastien Lecornu pourrait présenter dès la semaine prochaine sa déclaration de politique générale devant le Parlement, afin d’exposer les grandes lignes de son action. Une épreuve de vérité s’annonce pour le nouveau chef du gouvernement, dont la marge de manœuvre au Palais-Bourbon reste extrêmement étroite.
La France insoumise (LFI) a d’ores et déjà annoncé qu’elle déposerait une motion de censure dès que possible, accentuant la pression sur un exécutif encore fragile.
Pierre Jouvet a tenu à démentir toute rumeur de rapprochement tacite entre les socialistes et l’Élysée, après la décision d’Emmanuel Macron de reconduire Sébastien Lecornu à Matignon malgré les critiques venues jusque de sa majorité.
« Nous répétons avec force qu’il n’y a aucun accord entre le Parti socialiste et le Président de la République. Nous ne serons pas la bouée de sauvetage d’un macronisme qui prend l’eau de toute part », a-t-il insisté.
Un avertissement sévère à Emmanuel Macron
Dans un ton particulièrement ferme, le numéro deux du PS a mis en cause la responsabilité du chef de l’État dans la crise actuelle. « L’irresponsabilité du Président de la République est totale. Il est aujourd’hui le principal responsable de la crise politique que traverse notre pays », a-t-il accusé.
Alors que les concertations pour la formation du gouvernement se poursuivent, la gauche cherche à resserrer ses rangs, bien décidée à faire payer au pouvoir ce qu’elle perçoit comme une surdité politique.
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