Le recours à l’avortement progresse encore de 3% en 2024, poursuivant sa croissance
Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) a poursuivi sa progression en 2024, avec 40% des interventions réalisées en cabinet libéral, selon une étude publiée jeudi par la Drees, le service statistique des ministères sociaux.
Plus de 251.000 avortements
Au total, 251.270 avortements ont été pratiqués en France l’an dernier, soit environ 7000 de plus qu’en 2023. « La hausse du nombre d’IVG observée en 2022 et 2023 se poursuit, après le creux observé en 2020 et en 2021 notamment dû à la baisse des conceptions relevées lors de la pandémie de Covid-19 », indique la Drees.
Le rapport entre IVG et naissances vivantes continue d’augmenter : il atteint 0,38 en 2024, contre 0,28 en 2016. Cette évolution reflète à la fois une baisse du nombre de naissances et une augmentation des interruptions de grossesse.
Taux de recours selon les âges
Le taux de recours s’élève à 17,3 avortements pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans, contre 16,8 en 2023. Il est le plus élevé chez les 25-29 ans (29,8 pour 1000) et recule chez les moins de 20 ans par rapport à 2014 (5,5 pour 1000 contre 8,7). Dans les départements et régions d’outre-mer, ce taux est environ deux fois plus élevé qu’en métropole.
IVG répétées
En 2024, 21.514 femmes ayant recouru à une IVG en avaient déjà subi une dans les douze mois précédents, précise la Drees.
80% des IVG sont médicamenteuses
Près de la moitié des avortements (45 %) ont été réalisés hors établissements de santé. La méthode médicamenteuse représente 80% des IVG.
Rôle croissant des sages-femmes
La pratique de l’avortement par les sages-femmes libérales s’est fortement développée. En 2024, elles ont assuré la moitié des IVG pratiquées en ville. L’an dernier, 1442 sages-femmes et 1820 médecins ont pratiqué des avortements en cabinet libéral.
Téléconsultation encore marginale
Les IVG par téléconsultation restent rares : environ 1600 traitements médicamenteux ont été remis directement en pharmacie.
Effet limité de l’allongement du délai légal
Enfin, l’extension du délai légal de recours de 12 à 14 semaines, instaurée par la loi de mars 2022, n’a concerné que 1 à 2 % des IVG en 2024.
Avec AFP
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