« Le sacrifice n’en valait pas la peine » : un vétéran britannique centenaire, désenchanté face à l’état de son pays
Vétéran de la Royal Navy, le centenaire Alec Penstone a exprimé son amertume, estimant que les sacrifices de la guerre n’ont pas permis de préserver la liberté dans son pays. Son témoignage, diffusé sur Good Morning Britain, a suscité une vive émotion auprès des téléspectateurs et des présentateurs.
« Ces centaines d’amis tombés pour la liberté… »
Invité sur le plateau de Good Morning Britain, à l’occasion des commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Alec Penstone a déclaré, la voix tremblante : « Je revois ces rangées de pierres tombales blanches, ces centaines d’amis tombés pour la liberté… Pour quoi ? Pour le pays d’aujourd’hui ? Non, je suis désolé, mais le sacrifice n’en valait pas la peine. » Lui estime avoir survécu « grâce à de la chance ».
‘What we fought for was our freedom, even now [the country] is worse than it was when I fought for it,’ says 100-year-old World War II Veteran Alec Penstone. pic.twitter.com/M9HSsS5sIW
— Good Morning Britain (@GMB) November 7, 2025
Face à cette déclaration, la présentatrice Kate Garraway a tenté de le réconforter. « Alec, je suis désolée que vous vous sentiez ainsi. Sachez que toutes les générations qui ont suivi, y compris la mienne et celle de mes enfants, sont immensément reconnaissantes pour votre courage et celui de vos camarades », lui a-t-elle répondu.
Alec Penstone n’avait que 15 ans lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté. Après avoir participé au déblaiement des villes touchées, il a rejoint la Royal Navy. Il a d’abord servi à bord d’un sous-marin, puis sur un porte-avions, participant à plusieurs opérations avant de prendre part au Débarquement de Normandie le 6 juin 1944.
« Aujourd’hui, la situation est pire que lorsque je me suis battu pour elle »
« Ce pour quoi nous nous sommes battus, c’était la liberté. Aujourd’hui, la situation est pire que lorsque je me suis battu pour elle », a-t-il regretté. Le Royaume-Uni est en effet confronté à une inflation persistante, à une crise du système de santé et à une hausse de la fiscalité, auxquelles s’ajoute un sentiment d’insécurité.
Malgré son désenchantement, le vétéran a trouvé un peu de réconfort dans les paroles de la présentatrice. « C’est notre travail maintenant, n’est-ce pas, de faire de ce pays celui pour lequel vous avez combattu, et nous le ferons », lui a répondu Kate Garraway. Et le vieil homme de conclure avec un sourire : « C’est formidable de savoir qu’il y a encore des gens comme vous qui transmettent le message aux jeunes générations. »
Les sacrifices de la Seconde Guerre mondiale furent considérables. Environ 384.000 soldats britanniques ont perdu la vie pendant le conflit, selon un rapport de la Chambre des Communes.
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