Législative partielle : un candidat UDR-RN l’emporte en Tarn-et-Garonne

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(GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images)
Von 13 octobre 2025

Dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne, les électeurs ont tranché dimanche : Pierre-Henri Carbonnel, candidat soutenu par le Rassemblement national et l’Union des droites pour la République (UDR), l’a emporté sur la socialiste Cathie Bourdoncle lors d’une législative partielle.

Ce scrutin a été marqué par l’appel du président de LR, Bruno Retailleau, à ne laisser « pas une voix » à la gauche.

Une victoire pour l’union des droites

Avec 52,06% des suffrages, selon des résultats quasi-définitifs de la préfecture, l’UDR conserve un siège précédemment détenu par Brigitte Barèges, ex-LR et ex-maire de Montauban, dont Carbonnel était le suppléant. Barèges avait dû démissionner en juillet après une inéligibilité prononcée pour irrégularités de financement de campagne.
Malgré une participation en forte baisse — 37,4% contre 71,47% lors des législatives anticipées de 2024 — Éric Ciotti a salué sur X une « magnifique victoire » et « l’avènement de l’union du peuple de droite dans le pays ». Carbonnel s’est félicité : « On voit que l’union de droite est en marche. J’espère qu’à Paris, ils vont savoir en tirer les conséquences. »

Ce résultat a été obtenu grâce au report de voix vers Carbonnel d’une partie des électeurs du candidat LR du premier tour, Bernard Pécou (17,55%).
Même sans consigne de vote officielle, Pécou avait dénoncé la « dérive d’idées » de Brigitte Barèges, victorieuse en 2024 contre la gauche grâce à l’alliance Ciotti-RN.

Un scrutin aux enjeux nationaux

Le poids politique du scrutin a mobilisé en campagne Éric Ciotti, Bruno Retailleau, Gabriel Attal et Carole Delga.

À l’issue du vote, Jordan Bardella a salué une « seule alternative crédible pour gouverner et redresser la France » incarnée par l’alliance UDR-RN. Retailleau, lui, avait en amont appelé à priver la gauche de toute voix, un message qu’Éric Ciotti avait interprété comme « toutes les voix à Pierre-Henri Carbonnel ».

Une gauche divisée et affaiblie

Cathie Bourdoncle n’a recueilli que 47,94% des voix, un score inférieur à celui de Valérie Rabault en 2024 (48,75%). Après sa défaite, elle a appelé les abstentionnistes à « croire encore à notre démocratie », dénonçant un « chaos » national qui n’aurait « pas donné envie » aux électeurs de se mobiliser.
Malgré le soutien de Carole Delga, Valérie Rabault, du PRG et l’appui indirect de LFI (Samir Chikhi, 10,49%) et de Renaissance (Catherine Simonin-Bénazet, 5,28%), la candidate n’a pas réussi à inverser la tendance.
Stéphane Peu, président du groupe PCF, s’est amusé de la position anti-LFI de Delga, affirmant que Bourdoncle « n’était pas Che Guevara ».

Un candidat favori dès le premier tour

Agriculteur de 35 ans, Carbonnel s’était placé en tête du premier tour avec 29,25% des voix, facilité par la présence d’une dissidente RN (7,34%). Face à lui, Bourdoncle, 59 ans, forte de 24,30% au premier tour, n’a pas trouvé la dynamique nécessaire pour l’emporter, confirmant l’ancrage local de l’union des droites.

Avec AFP



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