L’église Saint-Charles-Borromée : le trésor d’Anvers
Cette église belge a été qualifiée de « huitième merveille du monde » à l’époque de sa construction. L’église Saint-Charles-Borromée est l’une des plus magnifiques églises du début de l’ère baroque, et l’une des premières construites dans ce style dans le nord-ouest de l’Europe. Elle a coûté si cher que ses constructeurs, les Jésuites d’Anvers, en ont été réduits à prendre des mesures d’austérité.
Commencée en 1615, l’église s’inspire du siège des Jésuites à Rome. L’église du Gesù est considérée comme la première église baroque et a été achevée seulement 30 ans plus tôt.
La peinture et la sculpture baroques, ainsi que l’architecture, utilisent les progrès techniques de la Renaissance pour représenter des scènes religieuses de manière réaliste.
Les édifices religieux de style baroque devaient donner un aperçu du paradis sur Terre et exprimer la grandeur et l’amour de Dieu. La tradition classique a servi de base. Elle se manifeste dans la symétrie et les proportions d’un bâtiment, qui comprend des colonnes cannelées et des dômes.
L’architecture baroque a introduit la fluidité, illustrée par l’utilisation fréquente de lignes courbes plutôt que droites. Cela a donné à l’architecture du baroque classique et du baroque tardif une apparence plus ornée tout en évitant la sévérité et la froideur.
Les architectes Pieter Huyssens et François d’Aguilon se sont chargés des aspects techniques et de la plupart des caractéristiques esthétiques de l’église. L’un des plus grands artistes de l’ère baroque, Pierre-Paul Rubens, les a largement guidés et a peaufiné les détails importants. Bien qu’il n’avait pas beaucoup travaillé dans le domaine de l’architecture, Rubens l’avait étudiée ; il avait conçu sa propre maison à Anvers et apporté son expertise, ainsi que de nombreuses peintures, à cette église dans sa ville natale.

Le sanctuaire noir et or, richement décoré, contraste avec la relative simplicité des colonnes et arcs blancs bordés d’or le long de la nef, qui domine la nef et renforce l’accent visuel mis sur celui-ci. Alors que les églises baroques étaient conçues pour diriger l’attention vers l’autel, l’effet est accentué par la destruction des plafonds élaborés de Rubens lors d’un orage. (KerrysWorld/Shutterstock)

Hans van Mildert a sculpté l’autel d’après un dessin de Pierre-Paul Rubens, qui a également réalisé le tableau de la Vierge Marie et de l’Enfant Jésus au-dessus de l’autel. À gauche, les sculptures en marbre de Carrare de saint Ignace de Loyola (dans la niche inférieure) et de saint François Borgia (au-dessus). (lindasky76/Shutterstock)

La grande coupole principale a été conçue en collaboration avec Rubens. L’oculus se détache sur un fond blanc, entouré d’éléments décoratifs dorés, dont des anges sculptés. La lumière de l’oculus est reflétée par le plafond ; elle éclaire et attire l’attention sur le sanctuaire situé juste en dessous. (Julija Ogrodowski/Shutterstock)

Au-dessus de l’autel de la chapelle de la Vierge se trouve une copie de l‘Assomption de Rubens, qui était à l’origine entourée de marbre et de décorations en stuc doré. L’original se trouve aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Vienne. (Erik AJV/Shutterstock)

De chaque côté de la nef se trouvent des confessionnaux réalisés par les sculpteurs Jan Pieter van Baurscheit et Michiel van der Voort l’Ancien. Des sculptures d’anges sont placées devant les boiseries sculptées le long du mur ; au centre de chaque section se trouvent des scènes de la vie de saint Ignace et de saint François Xavier. (lindasky76/Shutterstock)

Les galeries situées au-dessus des côtés nord et sud de la nef (allée centrale) ont leurs propres chapelles latérales plus simples. Cette chapelle possède un autel et une rampe d’autel en bois qui rappellent les églises gothiques. Le tableau au-dessus de l’autel représente la conversion de saint Hubert. (KerrysWorld/Shutterstock)
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