L’ENS Lyon perd des copies de français, les candidats doivent repasser l’épreuve

Les candidats au prestigieux et très sélectif concours de l’École normale supérieure de Lyon devront repasser l’épreuve de composition française, en raison de la perte de copies, a indiqué l’école jeudi.

« Une enveloppe de copies de l’épreuve de composition française, qui a eu lieu le 13 avril, n’est pas parvenue au service admission et concours de l’ENS de Lyon, après avoir été expédiée par un centre d’écrit le 17 avril », précise l’ENS Lyon dans un communiqué.

Le transporteur n’a pas pu fournir de preuve de livraison

Selon l’établissement, « le transporteur a déclaré les avoir déposé à l’ENS de Lyon le 21 avril, sans preuve formelle de réception. Depuis, l’ENS de Lyon a déployé tous les moyens pour retrouver ces copies, en faisant également appel au prestataire mandaté par le centre expéditeur ».

« Au bout d’une semaine de recherches infructueuses, l’ENS de Lyon s’est résolue à déclarer ces copies définitivement perdues. Le 2 mai, (…) décision a été prise d’annuler l’épreuve et d’organiser une épreuve de remplacement ».

Une épreuve de remplacement

L’épreuve de remplacement se déroulera le samedi 13 mai, de 9h00 à 15h00, selon un message transmis aux candidats, et dont l’AFP a obtenu copie. Sur Twitter, de nombreux candidats dénoncent cette situation, pointant par exemple, « un sacré irrespect pour les élèves et les professeurs », peut-on lire sur le compte d’une candidate.

[COMMUNIQUÉ #ConcoursBEL 2023] – Réorganisation de l’épreuve de composition française.
La nouvelle épreuve aura lieu le samedi 13 mai.
Candidates et candidats, consultez vos mails.
Avec toutes nos excuses.https://t.co/SPq3NrddIi

— ENS de Lyon (@ENSdeLyon) May 3, 2023

Les candidats concernés – quelque 4400 pour une centaine de places – sont pour la plupart issus d’une classe prépa littéraire et ont passé au moins deux ans à étudier pour ce concours très sélectif.

Le concours de l’ENS Lyon avait déjà été perturbé cette année, avec le report de dix jours de l’épreuve de spécialité de géographie « en raison de la divulgation par erreur du sujet d’épreuve de commentaire de carte géographique dans un centre d’écrit », avait indiqué l’école en avril.