Les essais d’armes nucléaires américains n’impliqueront aucune explosion, affirme le secrétaire à l’Énergie
Le secrétaire à l’Énergie Chris Wright a déclaré dimanche qu’aucune explosion nucléaire n’aura lieu pendant les essais d’armes nucléaires ordonnés par le président Donald Trump.
M. Wright a expliqué sur Fox News que les essais porteront sur des explosions non nucléaires : ils visent à évaluer toutes les autres parties d’une arme nucléaire afin de garantir « la géométrie adéquate » et la capacité à déclencher une explosion nucléaire.
« Je pense que les essais dont nous parlons actuellement sont des tests de système », a précisé M. Wright dans une interview diffusée le 2 novembre sur Fox News. « Il ne s’agit pas d’explosions nucléaires, mais de ce que nous appelons des explosions non critiques. »
Cette déclaration fait suite à la publication par Donald Trump, le 29 octobre sur les réseaux sociaux, indiquant avoir ordonné au Département de la Guerre de débuter les essais d’armes nucléaires « à égalité » avec ceux réalisés par les puissances adverses.
M. Wright a confié, au cours de l’interview, que l’administration Trump œuvrait à moderniser l’arsenal nucléaire américain et que les tests seraient menés sur les nouveaux systèmes.
« Les tests que nous allons effectuer concerneront de nouveaux systèmes et, encore une fois, il s’agira d’explosions non nucléaires. Il s’agit simplement de développer ces systèmes sophistiqués afin que nos armes de remplacement soient encore meilleures que les précédentes », a expliqué M. Wright.
« Elles restent fiables en toutes circonstances, quelles que soient les conditions, et elles offrent les performances pour lesquelles elles ont été conçues », a-t-il ajouté.
Il a souligné que le blocage des financements ralentissait les efforts du gouvernement en matière de modernisation. Le Département de l’Énergie a annoncé le mois dernier que l’agence allait placer environ 1400 employés en chômage technique en raison de la prolongation du shutdown gouvernemental.
Trump avait publié son annonce juste avant son entrevue avec le dirigeant chinois Xi Jinping en Corée du Sud, sans toutefois préciser si les essais se feront en souterrain, en atmosphère ou en milieu sous-marin.
Les États-Unis avaient mené leur dernier essai nucléaire souterrain en septembre 1992. Les tests nucléaires atmosphériques, spatiaux ou sous-marins sont interdits depuis le Traité d’interdiction partielle des essais nucléaires de 1963, qui a permis de poursuivre les essais souterrains pendant plusieurs décennies.
La décision de reprendre les tests d’armes nucléaires intervient alors que les principales puissances nucléaires, adversaires des États-Unis, réalisent des essais d’armements fortement médiatisés, à commencer par la Russie et la Corée du Nord.
Quelques heures avant l’arrivée de Trump en Corée du Sud, le 29 octobre, la Corée du Nord a annoncé avoir testé un missile de croisière nucléaire dans la mer à l’ouest du pays.
Parallèlement, la Russie a mené le mois dernier un tir du missile de croisière Burevestnik, une arme à propulsion nucléaire que Moscou présente comme dotée d’une portée illimitée et capable d’échapper aux actuels systèmes de défense antimissiles, selon le président russe Vladimir Poutine le 26 octobre.
Le Département de l’Énergie supervise la National Nuclear Security Administration (NNSA), l’agence chargée de la sûreté et de l’efficacité de l’arsenal nucléaire américain.
Joseph Lord a contribué à la rédaction de cet article.
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