Les journalistes flirtent avec les pom-pom girls et la patronne de la propagande nord-coréenne

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Un homme qui imite le dictateur nord-coréen Kim Jong-un pose devant les pom-pom girls nord-coréennes lors du match de hockey sur glace entre l’équipe coréenne unifiée et celle du Japon aux Jeux olympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang, Corée du Sud, le 14 février 2018. (YELIM LEE/AFP/Getty Images)
Von 16 février 2018

Certains médias ont publié des articles élogieux sur la présence de la Corée du Nord aux Jeux olympiques d’hiver à Pyeongchang, Corée du Sud. Le New York Times a couvert de louanges les pom-pom girls nord-coréennes, Reuters a commenté que la Corée du Nord avait été « jugée gagnante de l’or diplomatique », tandis que d’autres médias ont lancé des fleurs à la sœur du dictateur nord-coréen qui est en charge du département de la Propagande et de l’Agitation du régime communiste.

Le New York Times a fait l’éloge de Kim Yo-jong, cheffe de la propagande nord-coréenne, affirmant qu’elle arborait un « sourire de sphinx sans jamais parler en public » en délivrant des « messages de réconciliation » à la place de la politique de sanctions de Donald Trump.


Ces articles montrent clairement le changement de la tactique de ces médias qui sont récemment passés aux reportages positifs sur le régime communiste nord-coréen depuis que celui-ci a renoncé à la confrontation ouverte avec les États-Unis. Il y a quelques mois à peine, les mêmes médias affirmaient que la position ferme de Donald Trump sur la Corée du Nord pouvait entraîner le régime de Kim à déclencher une guerre nucléaire.

Les lecteurs ont tout de suite soumis à la critique les articles positifs sur les équipes de propagande de la Corée du Nord, tandis que d’autres médias ont constaté l’existence du système abusif derrière les sourires de ses « envoyés spéciaux ». Business Insider a rapporté que « les athlètes olympiques nord-coréens sont surveillés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 par une équipe spéciale qui les maîtrisera s’ils tentent de s’enfuir ». Vice News a rappelé qu’après que l’équipe de soutien nord-coréenne s’est rendue en Corée du Sud en 2005, le régime communiste a envoyé 21 de ses membres dans des camps de prisonniers pour avoir parlé de ce qu’ils ont vu dans ce pays.

Joe Concha, un journaliste de The Hill, a écrit sur Twitter : « Rappelez-vous que la sœur de Kim Jong-un dirige le ministère de la Propagande et de l’Agitation. Les Soviétiques l’ont appelé Agitprop. Par leur couverture élogieuse, le New York Times et d’autres médias apportent à la Corée du Nord plus que ce dont elle aurait pu rêver. Nous avons perdu la tête. »



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