Les réponses du gouvernement à la crise du logement ne vont pas régler la pénurie qui s’annonce

Titelbild
Des façades d'immeubles parisiens à Paris le 27 avril 2023. (JOEL SAGET/AFP via Getty Images)
Von , 29 avril 2023

Devant les chiffres catastrophiques de la construction de logements neufs et un marché de la location en train de se gripper, la Première ministre, lors de la présentation de sa feuille de route des six prochains mois, a dévoilé ses pistes de solutions pour régler la crise qui se profile.

Premier problème, la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) engendre une augmentation du taux des crédits immobiliers, rendant l’accès à ces derniers plus difficile pour les ménages et freinant l’achat de nouveaux logements. Sur ce point, la cheffe du gouvernement s’est montrée plutôt évasive, déclarant seulement qu’elle allait « solliciter » les banques et « donner de la visibilité » sur le futur des prêts à taux zéro (dont la fin est prévue en 2023).

Alors que des rumeurs sur l’encadrement des prix du foncier font actuellement florès (une solution préconisée notamment par le Conseil national de la refondation), Élisabeth Borne a également déclaré vouloir mobiliser la Caisse des dépôts et consignations pour « racheter des logements neufs qui peinent à trouver des acquéreurs et débloquer ainsi les programmes en attente ».

Un certain nombre de dispositifs en vigueur ne seront vraisemblablement pas remis en cause comme l’objectif zéro artificialisation nette, le plafonnement des hausses de loyers à 3,5% par an ou une fiscalité galopante sur l’immobilier.

Alors que les investisseurs sont découragés par la baisse des rendements locatifs, le poids de la fiscalité immobilière en France, 4% du PIB, nous place, en effet, en tête des pays de l’OCDE pour ce type d’imposition.

C’est donc un avenir bien sombre qui s’annonce pour le pouvoir d’achat des Français puisque le logement constitue leur premier poste de dépense.

Article écrit par Romain Delisle. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.

L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion