L’État condamné à verser 15.000 euros à un jeune éborgné par un tir de LBD
Le tribunal judiciaire de Paris, a condamné mardi l’État à verser 15.000 euros de dédommagements à un jeune homme de 23 ans éborgné en 2019 par un tir de LBD (lanceur de balles de défense), d’un policier à Mantes-la-Jolie (Yvelines).
Au cours de violences urbaines dans le quartier sensible du Val-Fourré, en octobre 2019, le jeune homme, alors âgé de 19 ans, avait reçu un tir de LBD dans l’œil droit, dont il a depuis perdu l’usage, alors qu’il rentrait chez lui. Accusé d’avoir participé à un guet-apens contre la police, alors qu’il clamait son innocence, il avait finalement été relaxé en novembre 2020 par la cour d’appel de Versailles après avoir été condamné à trois ans de prison en première instance.
Dans ses conclusions, l’agent judiciaire de l’État avait estimé pour sa part qu’il existait « un réel doute sur la possibilité de considérer monsieur Amadou N. comme tiers à l’opération de police », en raison des poursuites pénales à son encontre, même si ces dernières se sont soldées, in fine, par une relaxe. Le juge des référés a tranché en faveur du demandeur : « la qualité de tiers de Monsieur Amadou N. aux opérations de police judiciaire à l’occasion desquelles il a été blessé ne fait pas l’objet de contestation sérieuse », a-t-il écrit dans son ordonnance consultée par l’AFP.
« L’agent judiciaire de l’État ne produit aucun élément permettant d’établir que Monsieur Amadou N. aurait participé aux affrontements avec les forces de police, au cours desquels il a été blessé », note-t-il également. L’agent judiciaire de l’État est ainsi condamné à verser au jeune homme « une indemnité provisionnelle de 15.000 euros à valoir sur l’indemnisation définitive du préjudice corporel ».
Contacté par l’AFP, l’avocat d’Amadou N. n’était pas joignable dans l’immédiat.
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