LFI dévoile son contre-budget de 183 milliards d’euros financé principalement par l’impôt
Le groupe LFI à l’Assemblée nationale a présenté son « contre-budget » en mettant en avant « une bifurcation écologique et sociale », selon Le Monde. À cette occasion, il a vivement critiqué le projet du gouvernement, estimé « voué à l’échec au Parlement ». Éric Coquerel, président de la commission des finances, a déclaré dans l’hémicycle : « C’est un budget Frankenstein, à la fin personne ne se reconnaîtra dedans (…) je pense que le budget sera battu ».
La présidente du groupe à l’Assemblée, Mathilde Panot, a elle aussi dénoncé un « budget d’une cruauté sans précédent qui va toucher absolument tout le monde », comportant des « mesures d’une inhumanité dont on ne sait même pas de quelle tête ont pu sortir de telles idées », rapporte Le Figaro.
168 milliards d’euros de dépenses nouvelles et une série de nationalisations
Fidèle à sa démarche annuelle, La France insoumise propose une alternative budgétaire chiffrée : 168 milliards d’euros de nouvelles dépenses et 183,6 milliards de recettes, provenant en grande partie de nouveaux impôts.
Au nom de la « souveraineté » et de la « planification industrielle », le mouvement de gauche radicale prône aussi la nationalisation d’« entreprises stratégiques » comme Engie, Atos, Suez, Alstom, Total ou ArcelorMittal.
Une relance économique par la dépense publique
Pour les Insoumis, la croissance économique passe avant tout par une relance de la dépense publique. Aurélie Trouvé, ancienne présidente de la commission des affaires économiques, explique : « Nous voulons faire une relance économique et sociale par la relance du pouvoir d’achat et la relance de la commande publique ».
Le projet prévoit des investissements massifs dans trois domaines : la « bifurcation écologique », les « besoins sociaux et de pouvoir d’achat » et « la protection sociale ».
Parmi les mesures phares figurent le renforcement de la production d’énergies renouvelables (10,6 milliards de dépenses), la revalorisation du SMIC à 1 600 euros nets mensuels (1,6 milliard), le retour à la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation (7 milliards), une hausse de 10 % du traitement des fonctionnaires (22 milliards), un plan de logement et d’hébergement d’urgence de 2,4 milliards, ainsi que la gratuité complète à l’école publique, évaluée à 6,2 milliards.
Un financement « tout-à-l’impôt »
Côté recettes, LFI revendique un « tout-à-l’impôt » visant à « aller chercher l’argent là où il est ». Inspiré notamment des propositions de l’économiste Gabriel Zucman, ce plan prévoit une taxe minimale de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros (20 milliards de recettes), une taxe sur les multinationales (26 milliards), le rétablissement de l’impôt sur la fortune avec un volet climatique (15 milliards), une réforme de l’impôt sur l’héritage instaurant un héritage maximum (10 milliards) et la réintroduction de la CVAE, impôt de production, pour rapporter 11 milliards d’euros.
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