Loiret: 15 ans de réclusion pour un dentiste qui violait et agressait ses patientes

Titelbild
(Andrew Harnik-Pool/Getty Images)
Von 8 avril 2023

Le dentiste Stéphane Schoener a été condamné vendredi à 15 années de réclusion criminelle par la cour d’assises du Loiret, à Orléans, pour trois viols et plus d’une vingtaine d’agressions sexuelles commis lors de séances d’acupuncture dans son cabinet.

Les jurés ont aussi prononcé une interdiction définitive d’exercer la profession de chirurgien-dentiste et en tant qu’acupuncteur, ainsi que la saisie du cabinet dentaire, situé à Chalette-sur-Loing (Loiret). La cour est allée plus loin que les 14 années de réclusion requises par l’avocat général Luc Belan.

Le Dr Schoener, âgé de 62 ans, a été reconnu coupable d’avoir profité, pendant plus de 20 ans, de séances d’acupuncture, utilisées notamment comme méthode alternative pour apaiser des patientes stressées par les soins dentaires, pour commettre des agressions sexuelles pouvant aller jusqu’au viol par pénétration digitale. Certaines des séances étaient filmées à l’aide d’une caméra espion.

Un « notable bien implanté » membre d’une loge maçonnique

Lors des premiers jours du procès qui a débuté le 27 mars, le dentiste, en détention provisoire depuis le printemps 2019, avait ouvert la porte à des aveux partiels. Face à ses victimes, le sexagénaire est toutefois resté évasif sur ses responsabilités.

Au final, ce « notable bien implanté », chasseur et membre d’une loge maçonnique locale comme l’a décrit l’avocat général, a donc été condamné pour trois viols, dont un sur une mineure de plus de 15 ans. Il a aussi été jugé coupable d’une vingtaine d’agressions sexuelles, avec les circonstances aggravantes que les faits ont été commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction. Le Dr Schoener a en revanche été acquitté de trois agressions sexuelles, ainsi que des faits de torture et acte de barbarie.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion