Emmanuel Macron dans les Hautes-Alpes: deux manifestants interpellés

Titelbild
Des manifestants se sont rassemblés avant la visite du président français Emmanuel Macron pour présenter le «plan eau», à Savines-le-Lac le 30 mars 2023. (Photo NICOLAS TUCAT/AFP via Getty Images)
Von 30 mars 2023

Les gendarmes ont interpellé jeudi matin deux des manifestants rassemblés à Savines-Le-lac, sur les rives du lac de Serre-Ponçon (Hautes-Alpes), où le président Emmanuel Macron était attendu à la mi-journée, ont constaté des journalistes de l’AFP, une information confirmée de source policière.

Environ une centaine de manifestants de tous âges, se sont rassemblés à l’entrée de ce village où le chef de l’État a décidé, en pleine crise des retraites, de se rendre pour présenter un plan destiné à améliorer la gestion de l’eau, ressource menacée par le réchauffement climatique. Le comité d’accueil qui brandissait des drapeaux syndicaux ou de la Confédération paysanne a été bloqué par les gendarmes en début de matinée.

Assis sur la route, les manifestants scandaient « Macron démission », avant que l’atmosphère ne se tende et que les forces de l’ordre ne les repoussent à la sortie du pont de Savines-le-Lac, où la circulation était très perturbée. Un jeune homme a été interpellé et placé en garde à vue pour outrage et rébellion, a-t-on appris de source policière. Un peu plus tard les journalistes de l’AFP ont vu un homme plus âge emmené, menotté, par les forces de l’ordre et apparemment blessé au front. Son interpellation a été confirmée de source policière. D’autres ont tenté de déployer une banderole « Sainte-Soline Macron nous fait la guerre », en solidarité avec les manifestants mobilisés contre les méga-bassines dans les Deux Sèvres, avant d’être forcés de rejoindre le groupe de manifestants.

Les gendarmes, déployés en nombre, ont éloigné les manifestants du champ de vision des automobilistes à l’entrée du village, mais les cortèges officiels étaient néanmoins accueillis par des huées en fin de matinée. Le calme revenu, les manifestants ont chanté des slogans contre la réforme des retraites. Julie, 40 ans, venue de Guillestre, également dans les Hautes-Alpes, estime que la venue du président de la République, très peu au contact des Français durant ces dernières semaines de crise sociale, « est vraiment l’occasion de montrer aux militants, aux manifestants, qu’on est là avec eux ».

Le chef de l’État « détourne l’attention – il sait très bien le faire – des vrais sujets. Le problème de l’eau, c’est étrange de venir le traiter ici, près des stations de montagne, avec le problème des canons à neige », dit-elle. Le président n’est quasiment pas sorti au contact des Français depuis la présentation en janvier de la réforme phare de son second quinquennat. Le texte qui prévoit le recul à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite a suscité plusieurs journées de mobilisations massives à travers le pays.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion