Macron interpellé sur le pouvoir d’achat en pleine commémoration de la Grande Guerre

L'Histoire et l'actualité se télescopent mardi pour Emmanuel Macron, attendu dans trois hauts lieux de la Grande Guerre, dont Verdun, après s'être expliqué le matin sur Europe 1 sur les dossiers chauds comme la hausse des prix des carburants.
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Le Président français Emmanuel Macron à Les Eparges dans l'est de la France le novembre 2018 (LUDOVIC MARIN/AFP/Getty Images)
Von 6 novembre 2018

L’Histoire et l’actualité se sont télescopées mardi pour Emmanuel Macron, vivement interpellé sur la CSG et le prix des carburants dans les rues de Verdun, alors qu’il poursuivait son « itinérance mémorielle » sur la Grande Guerre.

Dialogue accroché à Verdun. « Vous me racontez un peu des carabistouilles », a lancé le chef de l’État à un homme qui l’interpellait. « Vous avez vu la colère de la France qui monte ? Le 17 novembre, vous allez la voir », a rétorqué ce retraité de chez Lactalis, qui s’est présenté comme un « militant » des Républicains depuis 1976.

Alors qu’un appel à bloquer les routes le 17 novembre a été lancé pour protester contre la hausse du prix du diesel, le chef de l’État a longuement tenté de justifier sa politique au contact de la population, sur le prix des carburants comme sur la hausse de la CSG et la question du pouvoir d’achat en général.

La hausse des carburants, « c’est pas bibi », mais pour « trois quarts des cours mondiaux », a-t-il dit, avant d' »assumer » la progression des taxes, qui, elle, est du fait de l’État.

À une dame qui remarquait que « 30 euros » de hausse du minimum vieillesse « ça fait pas beaucoup » quand la facture de gaz augmente de « 250 euros », il a répondu que « les choses ne se font pas comme ça tout d’un coup ».

Dans la matinée, sur Europe 1, le chef de l’État avait livré quelques pistes: amélioration du chèque énergie, défiscalisation des aides au transport.

Encalminé dans l’impopularité, le président a entamé mardi le troisième jour de son « itinérance mémorielle » à l’occasion du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Il a annoncé l’entrée prochaine au Panthéon de l’un de ses écrivains préférés, Maurice Genevoix, qui fut blessé sur la colline tragique des Eparges (Meuse) en 1915 et y consacra un récit saisissant dans son recueil intitulé « Ceux de 14 ».

À Verdun, Emmanuel Macron doit ensuite honorer les héros de la plus longue et la plus célèbre des batailles de la guerre. Il doit y visiter avec 20 lycéens l’émouvant ossuaire où reposent les restes de 130 000 soldats français et allemands. Au total, 300 000 combattants ont été tués entre février et décembre 1916, dans l’enfer de Verdun, fait de boue, de froid et de bombardements, comme dans la tranchée légendaire des Baïonnettes.

Cette journée se terminera à Reims avec un hommage aux héros de « l’Armée noire », ces troupes coloniales composées principalement de tirailleurs sénégalais. 200 000 sont montés au front, 30 000 sont morts.

LG avec AFP

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