Macron va recevoir neuf anciens tirailleurs qui s’apprêtent à rentrer au Sénégal

Titelbild
Diogo Dieye, 103 ans, un ancien tirailleur sénégalais qui a combattu pour les Français pendant la Seconde Guerre mondiale, au Liban et à Libreville, pose pour un portrait sur son lit à Thiès le 22 décembre 2022. (JOHN WESSELS/AFP via Getty Images)
Von 14 avril 2023

Le président français Emmanuel Macron reçoit vendredi matin à l’Élysée neuf anciens tirailleurs sénégalais vivant en France qui ont décidé de rentrer dans leur pays d’origine, le Sénégal, grâce à une aide financière exceptionnelle de l’Etat français.

« Âgés de 85 à 90 ans, ces derniers ont fait le choix de rentrer dans les prochains jours au Sénégal, leur pays d’origine », a indiqué la présidence française. « Le Président de la République rendra hommage à leur engagement pour la France », a-t-elle ajouté. L’aide mise en place, dont le montant n’est pas dévoilé, a pour but de financer leur voyage retour et leur réinstallation dans leur pays d’origine.

Le secrétariat aux Anciens combattants estime à 37 le nombre de tirailleurs sénégalais, tous d’origine sénégalaise, vivant en France. Ces personnes, qui ont longtemps souffert d’un manque de reconnaissance de la France, sont en majorité seules.

Enrôlement dans l’armée française

Créé sous le Second Empire (1852-1870) et dissous au début des années 1960, le corps français des « Tirailleurs sénégalais » rassemblait des militaires nés dans les anciennes colonies françaises en Afrique et enrôlés dans l’armée française.

Le terme a fini par désigner l’ensemble des soldats d’Afrique noire qui se battaient sous le drapeau français, quelle que soit leur nationalité ou pays d’origine. Ils ont participé à la Seconde Guerre mondiale et aux guerres de décolonisation, notamment en Indochine et en Algérie.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion