Mairies: les députés macronistes pour le drapeau européen obligatoire au fronton

Titelbild
(Photo PHILIPPE DESMAZES/AFP via Getty Images)
Von 4 avril 2023

Les députés macronistes vont défendre en mai une proposition de loi pour rendre obligatoire le pavoisement des mairies avec les drapeaux français et européens, une offensive symbolique visant le RN et LFI.

La proposition de loi initiée par la cheffe du groupe Renaissance Aurore Bergé et le député Mathieu Lefèvre a été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le mardi 9 mai, lors de la journée de l’Europe. Mathieu Lefèvre, élu du Val-de-Marne, explique vouloir « combler un vide juridique ». « Dans la loi, l’obligation du pavoisement des drapeaux français et européens n’existe aujourd’hui que pour les écoles », dans le Code de l’éducation.

« Pour les mairies, il n’y a pas d’unification des pratiques, et certaines préfèrent installer un drapeau régional » plutôt que l’emblème de l’Europe, regrette-t-il, même si en pratique, de nombreuses mairies affichent déjà les deux drapeaux.

Le texte est surtout une offensive visant le RN et LFI, à un an des élections européennes. « Certains partis politiques sont mal à l’aise avec le drapeau européen », critique Mathieu Lefèvre. Et la proposition de loi permet aux macronistes « de redire l’importance que nous accordons à la construction européenne », ajoute le député Renaissance.

Le texte entend rendre le pavoisement des drapeaux français et européen « obligatoire sur le fronton de chacune de nos mairies » et « comme pour le 9 mai, il est proposé que le drapeau national conserve la place d’honneur, c’est‑à‑dire à droite du drapeau européen et donc vu à gauche de ce dernier en regardant l’édifice public », précisent ses initiateurs.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion