Malgré les rappels à l’ordre d’Emmanuel Macron et François Bayrou, Agnès Pannier-Runacher charge encore Bruno Retailleau
De la « petite politique », « absurde » et « dangereuse » : la ministre de l’Écologie Agnès Pannier-Runacher a de nouveau vendredi vertement critiqué son collègue Bruno Retailleau sur le thème des énergies renouvelables, confessant même avoir pensé à démissionner, au lendemain pourtant d’un double recadrage d’Emmanuel Macron et François Bayrou.
Ambiance électrique au gouvernement: la tribune cosignée par Bruno Retailleau pour « stopper le financement des renouvelables », a encore fait monter la tension d’un cran avec Mme Pannier-Runacher, qui s’exprime vendredi dans le journal Le Monde.
Mercredi déjà, la ministre de l’Écologie avait critiqué le « populisme », à ses yeux « irresponsable, de son collègue de l’Intérieur.
Une passe d’armes suivie d’un double rappel à l’ordre jeudi : d’abord du président Macron qui a appelé le chef du gouvernement à « discipliner la parole » et « chaque ministre (à) s’occuper des affaires pour lesquelles il est nommé ». Puis du Premier ministre Bayrou qui a demandé à ses ministres de cultiver « l’esprit de responsabilité » pour s’exprimer « avec un tout petit peu plus de nuances ».
Une position « absurde et dangereuse »
Mais Agnès Pannier-Runacher est donc revenue à la charge vendredi, jugeant la position de M. Retailleau « absurde et dangereuse » et accusant son collègue de vouloir « faire des chèques à l’Algérie pour importer du gaz », mais aussi de « courir derrière le Rassemblement national ».
« C’est de la petite politique », insiste-t-elle, fustigeant « un calcul électoral perdant ».
Déplorant plus largement « les reculades, les propos irresponsables et populistes de certains sur la transition écologique », la ministre admet avoir envisagé une démission.
« Je ne vais pas vous dire que cette idée ne m’a pas traversé l’esprit », reconnaît-elle. « Mais, en fait, c’est tout ce qu’ils attendent. Donc, tant que je peux avancer sans avoir le sentiment d’être la caution écologique du gouvernement, je le fais. Si un jour cela change, j’arrêterai et je me préparerai pour la suite. »
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