Marine Le Pen s’oppose à la taxe Zucman : une « mesure floue » qui détourne de « l’essentiel »
Marine Le Pen a de nouveau critiqué samedi la taxe dite « Zucman », actuellement au cœur des débats budgétaires, estimant qu’il s’agit d’une « mesure floue » qui détourne « de l’essentiel ». La présidente du groupe RN à l’Assemblée a défendu en alternative un « impôt sur la fortune financière » au périmètre plus restreint.
Interrogée par le Journal du Dimanche (JDD), la cheffe des députés d’extrême droite a accusé le Premier ministre Sébastien Lecornu, en discussions avec les partenaires sociaux et les forces politiques pour faire adopter le budget 2026, de mener une politique « nocive pour le pays et incapable de répondre à la crise budgétaire ». Elle a pointé « le PS [qui] lui a même offert un cadeau avec la taxe Zucman ».
Une mesure contestée
La taxe proposée par l’économiste Gabriel Zucman prévoit de prélever 2 % par an sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, soit environ 1800 foyers fiscaux. Selon son concepteur, elle pourrait rapporter 20 milliards d’euros. Mais certains experts ramènent ce chiffre à 5 milliards.
La gauche la défend comme un outil de justice fiscale, tandis qu’au centre, à droite et dans les milieux patronaux, on dénonce un dispositif nuisible pour l’investissement et l’outil professionnel.
Un impôt sur la fortune financière
Pour Marine Le Pen, le débat autour de cette taxe « fait oublier l’essentiel, c’est-à-dire les économies, qui passent par la réduction de l’immigration, de notre contribution à l’UE, des fraudes et du train de vie de l’État ».
Elle propose à la place un impôt sur la fortune financière « calqué sur l’ancien impôt sur la fortune », mais avec plusieurs exclusions : « la résidence principale ou unique », ainsi que « les biens professionnels, ce que ne fait pas la taxe Zucman et qui pose un énorme problème ». Elle prévoit également une exonération de 75 % pour les parts détenues dans les PME et ETI, afin de favoriser l’investissement.
Selon la députée du Pas-de-Calais, cette mesure pourrait rapporter « environ 3 milliards » d’euros, destinés à financer « la part fiscale pleine dès le deuxième enfant ».
Avec AFP
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