Menacé « pour avoir mangé un couscous », le maire de Marseille porte plainte

Titelbild
Le maire de Marseille Benoît Payan. (NICOLAS TUCAT/AFP via Getty Images)
Von 9 septembre 2025

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a annoncé avoir déposé plainte lundi contre X après avoir reçu de multiples menaces de mort et messages haineux relayés sur les réseaux sociaux.

Ces attaques faisaient suite à la diffusion d’une vidéo le montrant dégustant un couscous lors d’un festival culinaire organisé dans la cité phocéenne.

« Menacé de mort pour avoir mangé un couscous dans le cadre d’un festival marseillais de cuisine, je ne céderai évidemment rien et jamais », a écrit l’élu sur X, en publiant la capture d’écran d’un message injurieux envoyé par un internaute anonyme.

La plainte, pour « menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l’encontre d’un élu », a été enregistrée dans l’après-midi dans un commissariat du 1er arrondissement, selon le document consulté par l’AFP.

Une vague de messages haineux

Quelques heures plus tard, le maire a de nouveau pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’escalade des agressions verbales dont il se dit victime : « Les menaces de mort et insultes en tout genre continuent et s’intensifient mais elles ne m’arrêteront pas. Marseille et les Marseillais sont plus forts que la haine. » Son message s’accompagnait de nouvelles captures d’écran d’invectives insultantes et à caractère raciste.

Plusieurs responsables politiques, de sensibilités variées, lui ont apporté publiquement leur soutien. Parmi eux figurent le député LFI de Marseille Sébastien Delogu, pourtant l’un de ses critiques les plus réguliers et dont la candidature rivale aux municipales est évoquée, la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, ainsi qu’Olivier Rioult, porte-parole du candidat RN Franck Allisio, pressenti pour briguer l’Hôtel de Ville en 2026.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion