Meurtre d’Elias à Paris : des failles pointées du doigt par Gérald Darmanin

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(GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images)
Von 12 juin 2025

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a évoqué jeudi des « dysfonctionnements » qui selon lui ont conduit à la mort d’Elias le 25 janvier à l’âge de 14 ans des suites d’une agression à l’arme blanche à Paris, arguant que « tout n’a pas été fait » pour éviter le décès de l’adolescent.

« J’ai demandé à l’Inspection de la justice » de rendre « des conclusions publiques sur ce qu’il s’est passé, ça arrivera en septembre », à la demande de la mère d’Elias, a indiqué le garde des Sceaux sur BFMTV.

« Tout n’a pas été fait (…) pour que notre code des mineurs, notre code pénal, notre fonctionnement de la justice et de la police puissent garantir la sécurité la plus importante à tous les parents de France », a ajouté Gérald Darmanin.

Elias avait été poignardé à la sortie d’un entraînement de football dans le 14e arrondissement de Paris pour avoir résisté au vol de son portable. Deux mineurs de 16 et 17 ans, connus de la justice, ont été mis en examen pour « extorsion avec violences ayant entraîné la mort » de l’adolescent.

Ils n’auraient pas dû se retrouver ensemble

M. Darmanin a raconté avoir été « choqué » par le fait que « ces deux gamins qui étaient déjà très connus des services de police, (qui) n’avaient pas le droit de se rencontrer », aient pu se retrouver « ensemble » au moment de la mort d’Élias. Le ministre a fustigé le fait que malgré des contrôles policiers, ces deux jeunes aient pu se fréquenter, reconnaissant toutefois que, comme ils étaient voisins, cette mesure était compliquée à appliquer.

« Il y a d’autres dysfonctionnements », a-t-il développé, expliquant que cette mesure « prononcée par la justice n’était pas à la connaissance des policiers dans ce qu’on appelle le FPR, le fichier des personnes recherchées », et qu’aucune sanction n’était prévue en cas de violation. « Lorsque les mesures d’éducation sont violées et qu’il n’y a aucune conséquence par la justice, évidemment, tout ça est incompréhensible et ça crée des drames », a-t-il ajouté, reconnaissant toutefois le « manque de moyens » de la justice des mineurs.

« Des juges pour enfants, il n’y en a pas beaucoup en France » et ils ont « à peu près 450 dossiers » à traiter chacun, a détaillé le ministre, annonçant vouloir augmenter leur nombre.



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