Meuse: Petitcollin, la plus célèbre et la plus ancienne marque de poupées en France ferme ses portes
Le dernier site de fabrication de poupées Petitcollin, basé à Etain (Meuse), va bientôt cesser son activité. En cause, la situation économique de plus en plus difficile. Sa création remonte à 1860.
Le fabricant des célèbres poupées et baigneurs Petitcollin va fermer ses portes pour de bon. Il s’agissait de la plus ancienne marque de poupées en France, par ailleurs propriété du groupe Vilac-Jeujura-Petitcollin. La marque serait toutefois préservée mais la production sera délocalisée sur d’autres sites du groupe, rapporte Le Parisien.
« On a toujours perdu un peu d’argent avec Petitcollin »
Le 28 avril prochain sonnera l’arrêt des visites guidées de l’entreprise, qui proposaient au public de découvrir ce savoir-faire unique, à Étain. La fermeture de l’usine elle-même se fera probablement en juin prochain et les cinq derniers salariés se verront proposer un reclassement vers un autre site, dans le Jura. La question de savoir si le musée, situé à proximité, accueillera toujours autant de visiteurs reste en suspens. Jusque-là, ils étaient au nombre de 8000 par an.
Avant que la concurrence des jouets fabriqués en Asie ne gagne du terrain, les poupées et les baigneurs Petitcollin se vendaient par millions dans le monde entier. « On a toujours perdu un peu d’argent avec Petitcollin », reconnaît cependant auprès de nos confrères Laurent Weisbuch, le président du groupe Vilac-Jeujura-Petitcollin, signifiant que « les derniers déficits étaient trop importants ».
« On ne plante personne. On n’a demandé aucune subvention »
Sur ce site, la fabrication nécessitait un assemblage manuel et des ouvriers très qualifiés. Outre cette concurrence asiatique, l’entreprise devait aussi faire face à de lourdes charges, dues aux coûts d’entretien des machines anciennes. « Les machines sont trop vieilles. On verra si certaines peuvent intéresser le musée. Le reste ira chez des sous-traitants ou à la casse », précise à ce propos Laurent Weisbuch.
Si Philippe Gérardy, le président de la communauté de communes du Pays d’Étain, regrette qu’il n’y ait pas eu de concertation quant à cette fermeture, le gérant assure de son côté avoir tout « honoré ». « On ne plante personne. On n’a demandé aucune subvention », objecte-t-il. La production Petitcollin doit néanmoins être prolongée dans le Jura.
Cette entreprise a été fondée à Étain en 1860, par Nicolas Petitcollin, un fabricant de peignes en corne. « Petitcollin est une entreprise très prospère, très innovatrice et une des entreprises françaises les plus prestigieuses en matière de poupées jusque dans les années 50 », est-il expliqué sur son site. Les difficultés sont apparues à partir de 1970. En 1995, elle a été rachetée par l’entreprise Vilac, fabricant de jouets en bois dans le Jura.
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