« Mon comptable ne donnait pas cher de ma peau » : il sauve son restaurant avec un menu « anti-crise » à dix euros

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Illustration. (Photo MAEVA DESTOMBES/Hans Lucas/AFP via Getty Images)
Von 28 janvier 2025

En difficulté financière, un restaurateur de la Haute-Vienne a réussi à éviter la fermeture de son établissement avec une « formule anti-crise » à 10 euros qui lui assure des dizaines de couverts chaque midi… sur réservation.

Laurent Berger a repris le Bellevue, situé en bordure de départementale, courant 2022 et il a perdu rapidement de l’argent, faute de clientèle, au point qu’une liquidation judiciaire se profile.

« Je suis au centime près »

« Mon comptable ne donnait pas cher de ma peau. Aujourd’hui, il estime que j’ai réalisé un exploit en quelques mois seulement. C’est un combat quotidien mais ça vaut le coup », raconte le restaurateur originaire de Paris.

La recette du succès ? Une formule complète (entrée, plat, dessert, café et verre de vin) à 10 euros, proposée tous les midis en semaine. Dernièrement, la carte affichait caviar d’aubergines à la marocaine, filet de colin avec pommes de terre à la provençale, tarte aux pommes.

Préparé avec des produits négociés à prix serrés, le repas lui revient à seulement 3,50 euros en moyenne. « Il faut acheter des produits qui sont proches de la date limite de consommation, pour les avoir moins cher, puis négocier à fond les achats. Je suis au centime près », explique M. Berger.

« Plus besoin d’aller au supermarché acheter un sandwich »

L’initiative séduit aussi bien des employés locaux que des retraités, avec près de 70 convives par jour contre une poignée au départ.

« Je viens désormais chaque vendredi. À 10 euros, je peux me le permettre. Et ce jour-là, on a le choix, il fait aussi le couscous à 10 euros », apprécie Hervé Potiron, un client fidèle.

« Dix euros, c’est plus qu’abordable. Plus besoin d’aller au supermarché acheter un sandwich », abondent deux salariés d’une agence d’assurance proche de l’établissement.

« Quand ils franchissent les portes, ils reviennent. Et souvent, ils passent ensuite au menu à 16 euros à volonté », constate le restaurateur qui emploie six personnes et envisage de reproduire ce modèle ailleurs.



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