« Monsieur Chasse » : LFI en colère après la nomination de Sébastien Lecornu
Ce mardi 9 septembre, Emmanuel Macron a choisi et nommé officiellement Sébastien Lecornu Premier ministre. Une nomination qui a fait bondir les animalistes de La France insoumise. En cause : le nouveau chef du gouvernement est un chasseur.
La France insoumise a vivement réagi à la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre : le groupe et ses ténors dénoncent une « provocation », estimant que le choix de l’ancien des Armées, fidèle d’Emmanuel Macron et ministre associé à des politiques sécuritaires et pro-chasse, ignore la volonté du camp de gauche.
Fervent défenseur de la chasse
Sébastien Lecornu est un grand défenseur de la chasse : il la pratique lui-même et est surnommé « Monsieur Chasse » au gouvernement, comme le relate le magazine Vert. Il a publiquement défendu les chasses traditionnelles et la place des chasseurs sur le territoire, assumant cette tradition à titre personnel et politique. Son engagement en faveur de la chasse lui vaut régulièrement le soutien du secteur et la critique des associations de protection animale.
En tant que secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, poste qu’il a occupé de juin 2017 à octobre 2018, il a mené une réforme importante, réduisant le prix du permis national de chasse de 400 à 200 euros et favorisant le dialogue entre chasseurs et défenseurs de l’environnement. Il a également créé un fonds pour la biodiversité financé par les chasseurs, précisant qu’il visait à soutenir « des actions concrètes en faveur de la biodiversité », avait-il indiqué dans un entretien accordé au Figaro en août 2018.
🔴 Le « Monsieur chasse » de Macron nommé Premier ministre !
Réduction du permis de chasse, soutien aux chasses traditionnelles cruelles, ami des chasseurs, agent de liaison avec le RN… encore une fois Macron méprise les animaux autant que le peuple.
Il doit partir ! pic.twitter.com/e57QOYf1Q0
— Condition animale – La France insoumise 🐢 (@AnimauxInsoumis) September 9, 2025
« Macron méprise les animaux autant que le peuple »
Mais sur X ce 10 septembre, le compte spécialisé dans la cause animale de La France insoumise a vivement critiqué cette nomination, indiquant : « Le ‘Monsieur chasse’ de Macron nommé Premier ministre ! Réduction du permis de chasse, soutien aux chasses traditionnelles cruelles, ami des chasseurs, agent de liaison avec le RN… encore une fois Macron méprise les animaux autant que le peuple. Il doit partir ! » Accompagnant ce message, un visuel montre le nouveau Premier ministre de profil sur un fond rouge, avec au loin la silhouette d’un cerf.
Ce mercredi sur RMC et BFMTV, Manuel Bompard, coordinateur du mouvement La France insoumise, a réagi, qualifiant cette nomination de « déni de démocratie ». Si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance de l’Assemblée, « dès le premier jour de la session parlementaire à l’Assemblée nationale, nous déposerons une motion de censure sur la base de l’article 49.2 de la Constitution », a-t-il ajouté.
La cheffe des Écologistes, Marine Tondelier, a également pointé la nomination de Sébastien Lecornu, estimant que le choix d’Emmanuel Macron était une « provocation », comme le rapporte TF1.
« Il va falloir des ruptures »
De son côté, le remplaçant de François Bayrou a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il mène plusieurs consultations pour tenter de trouver un compromis permettant la formation d’un gouvernement et l’adoption d’un budget.
« Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond », a-t-il déclaré depuis le perron de Matignon lors d’une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec son prédécesseur, écarté lundi soir par les députés. Pour la traduction concrète de ces « ruptures », le nouveau Premier ministre a indiqué qu’il s’exprimerait prochainement, après avoir lancé mercredi après-midi des consultations politiques puis syndicales.
vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.
Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.
Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.
Ihre Epoch Times - Redaktion