Notre-Dame-des-Landes : l’évacuation de la ZAD vise à déloger « une centaine » de personnes
Tôt ce lundi matin, les forces de l’ordre ont entamé leur opération visant à évacuer une partie de la « Zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes près de trois mois après l’abandon du projet d’aéroport.
L’opération d’expulsion des occupants illégaux de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, qui a débuté lundi à 6H00, vise à déloger « une centaine » de personnes, a affirmé le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.
Une quarantaine « d’édifices » doivent également être démantelés par les gendarmes au cours de cette opération, a indiqué le ministre sur Europe 1, précisant que des forces de l’ordre seraient maintenues « tant qu’il sera nécessaire » pour empêcher de nouvelles occupations sur cette zone de la région nantaise.
« J’espère qu’au cours de la journée tout se passera bien et que dans les quelques semaines, l’ordre sera revenu à Notre-Dame-des-Landes », a expliqué M. Collomb, promettant de proposer des solutions de relogement « à chacun ». « Il n’y aura pas de gens à la rue », a-t-il ajouté.
« Il fallait que la loi se réinstalle », a déclaré le ministre de l’Intérieur, tout en affirmant ne pas pouvoir « dire combien de temps va durer cette opération ».
ℹ️ L'opération d'évacuation des terrains de la zone de Notre-Dame-des-Landes a débuté tôt ce matin, sous l’autorité de la préfète de Loire-Atlantique. #NDDL ⬇️ pic.twitter.com/3NQwK9kxn6
— Ministère de l'Intérieur (@Interieur_Gouv) April 9, 2018
Affrontements, gaz lacrymogènes
Peu après le début de l’opération, des affrontements ont éclaté entre occupants et forces de gendarmerie mobiles, déployées en masse sur le site, qui ont tiré des grenades lacrymogènes ainsi que des grenades assourdissantes en réponse à des tirs de projectiles. Au moins une personne a été interpellée et un gendarme a été blessé.
Interrogé sur Europe 1, le ministre a dit espérer que les « affrontements soient les plus réduits possibles » et a rappelé aux forces de l’ordre les « consignes de retenue ».
« Vous avez toujours à l’esprit des évènements comme Sivens, la mort d’un jeune homme est quelque chose d’affreux donc on a donné des consignes de retenue. La majeure partie de la journée d’hier a été passée à rappeler la déontologie qui est celle des forces de l’ordre », a affirmé Gérard Collomb.
#NDDL Depuis 6h ce matin, sous l'autorité de la préfète de la #LoireAtlantique, les gendarmes mobiles ont débuté l'opération d'expulsion des occupants illégaux des terrains de la zone de #NotreDameDesLandes pic.twitter.com/SdRVP0UAa3
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) April 9, 2018
Le 26 octobre 2014, un jeune manifestant de 21 ans, Rémi Fraisse, avait succombé à l’explosion d’une grenade tiré par un gendarme lors d’affrontements sur le chantier du barrage de Sivens dans le Tarn.
« Nous ne sommes pas un gouvernement belliciste (…) nous ne sommes pas des va-t-en-guerre », a assuré le ministre.
D.S avec AFP
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