Nordahl Lelandais condamné à un an de prison et privé de l’autorité parentale pour des violences au parloir
Nordahl Lelandais, déjà condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour deux meurtres, a écopé vendredi à Colmar d’une peine supplémentaire d’un an de prison ferme pour des violences exercées sur sa compagne au parloir.
Le tribunal correctionnel a, en outre, retiré à l’ancien militaire de 42 ans l’autorité parentale sur son fils de 21 mois, témoin de la scène survenue le 9 juin dernier à la maison centrale d’Ensisheim (Haut-Rhin). Le condamné se voit également interdire tout contact avec l’enfant pendant trois ans.
Une audience à huis clos pour protéger l’enfant
À la demande du prévenu, de sa compagne et de l’association de protection de l’enfance représentant le petit garçon, l’audience s’est déroulée à huis clos. Le tribunal a accédé à cette requête « compte tenu de l’hypermédiatisation de l’affaire, afin de préserver les intérêts du mineur et les conditions de son développement ».
« On n’a pas été écoutés dans ce tribunal », a déploré Nordahl Lelandais, qui se présente désormais sous le nom de Nordahl Périnet, patronyme de naissance de sa mère.
La compagne conteste la version des faits
La compagne du meurtrier, rencontrée en prison et mère de l’enfant conçu lors d’une visite au parloir, a exprimé au Parisien son désaccord avec la décision de justice. Selon ses déclarations, elle n’aurait subi aucune violence et serait « tombée des nues » lorsqu’elle a appris que des poursuites avaient été engagées à ce titre.
Lors de l’audience, à laquelle elle assistait sans se constituer partie civile, la jeune femme de 33 ans a soutenu que les images de vidéosurveillance avaient été interprétées à tort.
Condamné à perpétuité pour deux meurtres
Depuis septembre 2022, Nordahl Périnet est détenu à Ensisheim où il purge une peine de réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans, pour l’enlèvement et le meurtre de la petite Maëlys, 8 ans, en août 2017.
En mai 2021, il avait déjà été condamné à 20 ans de réclusion pour l’assassinat d’Arthur Noyer, jeune caporal de l’armée française, disparu après être monté dans sa voiture en avril 2017.
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