« Nous avons entendu l’appel du président » : Dassault s’organise pour livrer jusqu’à cinq Rafale par mois dans les années à venir

Titelbild
Des avions de combat Rafale sur le pont principal du porte-avions à propulsion nucléaire Charles de Gaulle, lors de son ancrage au port de Mormugao, à Goa, le 4 janvier 2025, dans le cadre de l'exercice naval conjoint franco-indien Varuna. (Photo PUNIT PARANJPE/AFP via Getty Images)
Von 24 mars 2025

Dassault Aviation envisage de monter rapidement en cadence et « étudie la possibilité » de livrer jusqu’à cinq Rafale par mois comme demandé par Emmanuel Macron face aux turbulences géopolitiques, a déclaré son PDG Éric Trappier dans une interview au JDD.

Le président français a annoncé mardi que l’État allait « accroître et accélérer les commandes de Rafale » au bénéfice de l’armée de l’air dans le cadre de nouveaux investissements de défense décidés face à la « bascule » géopolitique.

« En 2020, nous livrions moins d’un Rafale par mois. Aujourd’hui, nous en sommes à plus de deux par mois et nous allons encore augmenter le rythme (…) Nous prévoyons d’atteindre trois Rafale livrés par mois l’année prochaine, et quatre à partir de 2028-29, a déclaré le PDG du groupe français.

Anticiper

« Nous avons entendu l’appel du président et étudions la possibilité de passer à cinq Rafale par mois. Il n’y a pas encore de commandes concrètes, mais nous souhaitons anticiper. Avons-nous suffisamment de surface ? Faut-il recruter ? Les sous-traitants pourront-ils suivre ? Les motoristes seront-ils capables de répondre à la demande ? Nous avons lancé l’étude », a-t-il ajouté.

Il a confirmé les volumes dont a besoin l’armée française évoqués par le ministre des Armées, à savoir une vingtaine de Rafale pour l’armée de l’air et une dizaine pour la Marine nationale.

Le PDG du groupe Dassault Aviation Éric Trappier à Paris en mars 2022. (Photo ÉRIC PIERMONT/AFP via Getty Images)

Une carte à jouer

Interrogé pour savoir si le Rafale a une carte à jouer face à l’imprévisibilité de Donald Trump alors que des commandes de F-35 américain sont suspendues, Éric Trappier a dit que Dassault était « prêt à fournir » ses services.

Dassault souhaite notamment « proposer » son avion au Portugal. « C’est un pays de l’Union européenne et de l’Otan. Il disposerait des mêmes capacités d’interopérabilité que nous dans le cadre de l’Alliance, donc cela semble logique », a ajouté M. Trappier.

Il a dit avoir « confiance » concernant la livraison de Rafale en Inde, un contrat en préparation depuis longtemps. « Pour nous, c’est aussi une opportunité d’étendre nos chaînes de production en installant une ligne sur place, destinée aux besoins indiens, mais qui pourrait également servir dans notre montée en puissance. »

« J’ai connu la période où le Rafale était décrié. Aujourd’hui, il est devenu l’alpha et l’oméga car il sait tout faire et il est 100% français », a-t-il dit, en critiquant au passage le modèle d’Airbus, géant de l’aéronautique européen « si grand qu’il ne sait plus ce qu’il fait » et inapproprié, selon lui, pour l’Europe de la défense.



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion