« On ne te croit pas » : Jean-Luc Mélenchon rejette la promesse de Sébastien Lecornu sur le 49.3
Le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a exprimé vendredi à Strasbourg son scepticisme face à l’engagement du Premier ministre Sébastien Lecornu de ne pas utiliser l’article 49.3 de la Constitution.
« En résumé, paroles verbales, on ne te croit pas. On ne te croit pas, tu n’as pas l’intention de gouverner sans nous forcer, le moment venu », a déclaré le fondateur de LFI lors d’une conférence de presse. Selon lui, la promesse du chef du gouvernement n’a « aucun contenu concret » et relève d’une « sorte de bonne manière, purement verbale ».
D’autres outils constitutionnels en cause
M. Mélenchon a souligné que, même sans recours au 49.3, le gouvernement disposait d’autres leviers pour contourner le Parlement, citant le vote bloqué, les décrets ou encore les ordonnances. Il a qualifié ces dispositifs de « merveilles » qui « permettent au gouvernement de couper court à une décision parlementaire sans risquer sa propre tête ».
Pour illustrer son propos, il a distribué aux journalistes un résumé écrit de ces mécanismes, concluant : « Pour revenir à des mœurs démocratiques, Macron/Lecornu ne doivent pas renoncer à un article, ils doivent renoncer à gouverner. »
Une liste d’articles visés par LFI
Le fondateur de LFI a affirmé ne pas voir « le début du commencement d’une concession » dans les propos de M. Lecornu. Les insoumis ne croiront à sa promesse que lorsque le Premier ministre aura renoncé, selon lui, à d’autres articles constitutionnels : « l’article 44, l’article 38, l’article 34 et l’article 47 ».
Avertissement aux autres partis de gauche
Jean-Luc Mélenchon a également adressé un message aux socialistes et aux communistes. « Nous les mettons en garde, d’une certaine manière. Vous vous êtes déjà fait abuser et rouler dans la farine deux fois. Donc peut-être qu’à la troisième… », a-t-il prévenu.
Avec AFP
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