Outre-mer: Manuel Valls « regrette de ne pas pouvoir terminer » son action
Manuel Valls a exprimé lundi ses regrets de « ne pas pouvoir terminer » son œuvre à la tête du ministère des Outre-mer, où il s’était notamment illustré par la conclusion d’un accord sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, aujourd’hui contesté par une partie des indépendantistes.
« Je quitte sans regret le gouvernement au vu de la situation politique et de ce que nous vivons depuis plusieurs jours mais je regrette de ne pas pouvoir terminer mon action », a déclaré l’ancien Premier ministre dans un entretien accordé à Outremer La 1ère.
« Beaucoup reste à faire pour les Outre-mer »
Manuel Valls a rappelé qu’« il y avait encore beaucoup à faire pour les territoires ultramarins ». « Notamment contre la vie chère, contre l’insécurité, pour les dossiers de la Nouvelle-Calédonie, mais aussi pour la reconstruction de Mayotte », a-t-il poursuivi. Il a par ailleurs adressé ses vœux à sa successeure, Naïma Moutchou, lui souhaitant « bon vent et bon courage ».
Âgée de 44 ans, la députée Horizons, ancienne ministre de la Fonction publique, a été propulsée dimanche à la tête du ministère des Outre-mer, à la faveur du remaniement ministériel.
Un ministère dont la priorité s’efface
« François Bayrou en avait fait une priorité en me nommant au rang de ministre d’État, donc cela signifiait qu’il y avait une priorité réelle pour les Outre-mer et cela ne s’était jamais vu, mais ce n’est plus le cas. C’est ainsi », a déploré Manuel Valls.
Cette évolution, selon lui, marque un tournant pour des territoires dont les défis économiques et sociaux demeurent considérables.
L’accord de Bougival, entre fragilité et espoir
L’ancien chef du gouvernement a également évoqué l’accord de Bougival, signé en juillet entre les non-indépendantistes, l’État et les indépendantistes. Ce texte, dont le FLNKS s’est depuis retiré, reste fragile. Il prévoyait la création d’un État de Nouvelle-Calédonie doté d’une nationalité propre, tout en demeurant inscrit dans la Constitution française. L’accord implique aussi le report à mi-2026 des élections provinciales, une échéance jugée cruciale pour l’équilibre politique local.
« Il faut continuer à discuter, et moi je vais continuer à discuter notamment avec le FLNKS en m’engageant à ce qu’au cours du mois d’octobre il y ait des discussions, des négociations pour préparer les nécessaires amendements, sans changer évidemment les grands équilibres pour la loi constitutionnelle et organique », a expliqué Manuel Valls.
Il a enfin appelé à la poursuite du dialogue et des actions sur les territoires ultramarins « d’une manière ou d’une autre, sinon des ruptures irréversibles sont possibles ».
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