Paris : une centaine de policiers manifestent pour réclamer de meilleures conditions de travail
« On préfère notre sécurité à une augmentation de salaire » : une centaine de policiers et des proches de policiers ont manifesté jeudi soir à Paris pour réclamer de meilleures conditions de travail, au lendemain de l’annonce par le ministère de l’Intérieur d’une revalorisation salariale pour les gardiens de la paix.
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« Notre combat, c’est le changement des conditions de travail des policiers, c’est-à-dire le matériel, les effectifs, une considération hiérarchique accrue, un paiement et une défiscalisation des heures supplémentaires », a expliqué Marie (prénom modifié), une porte-parole de la « mobilisation de policiers en colère » (MPC).
La colère des policiers se manifestera par de nouvelles manifestations nocturnes.#GyrosBleus #LesGyrosBleus
Participation du @association_mpc des @_FFOC_
Et les associations de policiers en colère…
Je réitère, nous ne sommes pas un syndicat. https://t.co/k8l17tHdrf— Guillaume Lebeau (@Guigui02410373) December 16, 2018
« On se demande pourquoi on nous a donné l’argent aussi vite, si c’est pas pour nous faire taire plus qu’autre chose », a-t-elle renchéri.
Le rassemblement, qui s’est déroulé dans le calme à côté du commissariat du 8e arrondissement, non loin du ministère de l’Intérieur, avait été organisé par la MPC et les « gyros bleus ».
https://twitter.com/VIGI_MI/status/1074996584302166016
Ces collectifs sont insatisfaits des mesures annoncées mercredi soir par Beauvau pour apaiser la grogne des policiers, qui réclamaient plus de moyens après leur mobilisation en masse face aux « gilets jaunes ».
Au terme de tractations tendues et devant la menace d’une reconduite du mouvement de mobilisation, l’Intérieur a renoncé à verser la prime exceptionnelle de 300 euros et accepté une augmentation programmée des salaires. En moyenne, les policiers pourraient toucher au bout d’un an entre 120 euros et 150 euros nets supplémentaires par mois, selon leur grade.
https://twitter.com/VIGI_MI/status/1074998017969807361
Mais pour Nicolas (prénom modifié), lui aussi porte-parole de la MPC et gardien de la paix à Paris, le compte n’y est pas : « 120 euros, c’est des broutilles. Je préfère des véhicules qui fonctionnent ».
« On nous parle de salaires. Nous, on vous parle d’humains », s’est indignée Perrine Salé, porte-parole des « femmes des forces de l’ordre en colère » et compagne d’un policier. « Il y en a marre que nos enfants ne soient plus respectés parce qu’ils sont fils de policiers ».
🇫🇷🚔Actuellement le rassemblement des « #Gyrosbleus » en mouvement sur les Champs Elysées mais une progression stoppée par les #CRS qui ont interdiction de parler, saluer ou encore serrer la main des collègues présents!#LesGyrosBleus #PoliciersEnColere #policiers pic.twitter.com/4fJOMvqcEc
— Association MPC (@association_mpc) December 20, 2018
Une vingtaine de « gilets jaunes » étaient également présents à la manifestation, parmi lesquels Pascal Chiron, 51 ans. « On est venus pour faire baisser la tension qu’il y a entre nous parce que, pour le moment, on est ennemis », a-t-il dit.
D. S avec AFP
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