Pas-de-Calais: des voyous terrorisent les habitants d’un HLM, la mairie préfère reloger les habitants

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Tour de Frênes, à Avion. (Google Maps)
Von 26 août 2019

Une décision incompréhensible. Les habitants d’une tour HLM de la localité d’Avion (agglomération de Lens) ont eu la surprise d’apprendre que la mairie comptait les reloger, en réponse à un problème flagrant d’insécurité du voisinage.

La situation semblait hors de contrôle dans une tour d’un ensemble HLM de la ville d’Avion, dans le Pas-de-Calais. Ce vendredi, un grave incendie a mobilisé tous les pompiers et services de secours de la commune.

Les auteurs du drame sont bien connus. Un groupe de voyou, squatteurs qui n’en est pas à son premier incendie, ni à son premier acte de malveillance. Terrorisant depuis un certain temps le voisinage, ces derniers n’ont cette fois pas hésité à mettre en danger la vie des habitants de l’immeuble.

Au cours des trois dernières semaines, les résidents des 72 logements de la tour ont du affronter 3 incendies. Pour l’instant, il n’y a eu que des dégâts matériels à déplorer.

Selon toute logique, les forces de l’ordre auraient du intervenir. Mais l’endroit semble être une zone de non-droit. Le maire de la ville, Jean-Marc Tellier (PCF) a appelé la préfecture, sans résultat. La police n’intervient plus dans le quartier, et les voyous semblent bien le savoir. Pour l’instant, les incivilités étaient des actes de provocation et du vandalisme, mais le risque de déplorer des blessés ou des morts devient trop grand pour le maire communiste.

Devant ce risque d’insécurité, il a donc pris la décision d’évacuer purement et simplement la tour et de reloger tous les habitants dans des logements mis à disposition par des bailleurs sociaux.

« Malgré que j’ai peur, ce sera dur de m’en aller », témoigne à France 3 Régions Augusta, 96 ans, présente dans la tour depuis des années. « Les gens n’en peuvent plus, c’est fini, terminé… ils ont peur » déclare un autre voisin.

D’après Atlanticole maire a expliqué que les voyous se trouvaient « dans une extrême précarité sociale ». Plutôt que de reloger les voyous en prison, et permettre au système judiciaire de fonctionner, le problème, comme les habitants, sera donc déplacé.



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