#PasDeVague : les témoignages de professeurs qui racontent la violence dans leur classe se multiplient sur Twitter
Les témoignages d’enseignants dénonçant les violences qu’ils subissent dans leur classe se multiplient grâce au hashtag #PasDeVague. Celui-ci a été lancé à la suite de l’agression d’une professeure, braquée par un de ses élèves à l’aide d’une arme factice pour qu’elle le note présent.
Voici la vidéo qui rappelle les faits datant du 18 octobre :
[epoch_video navurl= » »]
[/epoch_video]Les témoignages des professeurs sont terrifiants et révèlent un profond malaise. Dans la plupart des cas, ils ne témoignent pas seulement de la violence dont font part les élèves, mais du manque de soutien de leur hiérarchie, qui, trop souvent, prend partie pour l’élève et essaie de culpabiliser l’enseignant, lui reprochant de manquer d’autorité.
#PasDeVague Il y a 8 ans, un élève m’a insultée en me menaçant du poing (un 5e qui faisait 2 têtes de +que moi). Je suis sortie de la classe en tremblant voir la principale. Sa réponse: « vous n’êtes pas assez autoritaire ». J’ai ravalé mes larmes et suis retournée en classe.
— Jennifer (@Jennytinkk) 21 octobre 2018
À force d’être ignorés par leur hiérarchie, les professeurs ont pris l’habitude de se taire face à cette violence. Une sorte d’omerta qui régnait au sein de l’Éducation nationale s’est brisée la fin de semaine dernière avec l’apparition du hashtag #PasDeVague qui fait fureur sur Twitter.
#PasDeVague Ces 6 élèves de 3ème qui ont fait de ma vie professionnelle un enfer il y a quelques années, véhiculant des rumeurs, me harcelant constamment, et ce sous le regard bienveillant de la CPE qui en rajoutait une couche dans les rumeurs, et du CDE qui ne disait rien.
— Shinycolours (@Shinycolours33) 21 octobre 2018
Parmi les centaines de témoignages des enseignants, il est aussi ressorti que trop souvent, le personnel dirigeant des établissements scolaires essaie d’éviter autant que possible les conseils de discipline.
J’aurais aimé être soutenue lorsqu’une élève, il y a qqs années, m’a tapé dessus dans un couloir de mon établissement. Mais le conseil de discipline ne l’a pas même exclue. Et on m’a expliqué qu’il fallait prendre les choses moins à coeur. Voilà la réalité du terrain.#pasdevague https://t.co/ePEEDarko1
— Maelita (@maelialc) 21 octobre 2018
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a pourtant expliqué : « J’indique notamment aux chefs d’établissements que des conseils de discipline doivent avoir lieu dès que nécessaire. Trop longtemps, on a considéré que leur nombre était le reflet de la qualité de l’établissement, au risque de mettre des événements sous le tapis. Je le redis, il n’y a pas de ‘petits’ ou de ‘non-faits' ».
Le problème de la violence dans les établissements scolaires se résume à ceci : tant que les chefs d’établissement préfèreront ne pas réagir pour ne pas avoir à faire remonter les incidents, ceci pour se faire bien voir de leur hiérarchie, la violence continuera. #pasdevague
— LeChat (@sandlry) 21 octobre 2018
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Bretagne : une agricultrice sommée de retirer un panneau
indiquant l’adresse de sa ferme où elle fait de la vente directe
[epoch_video navurl= » »][/epoch_video]
vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.
Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.
Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.
Ihre Epoch Times - Redaktion