Petit escroc en Russie, gros escroc aux États-Unis

Titelbild
Le Russe Alexander Vinnik (C) est escorté par la police le 4 octobre 2017. (SAKIS MITROLIDIS/AFP/Getty Images)
Von 6 octobre 2017

Poursuivi en Russie pour une escroquerie de 9.500 euros, M. Vinnik, 37 ans, a été arrêté fin juillet dans le cadre de l’affaire beaucoup plus importante de la plateforme BTC-e, sur la base d’un mandat des autorités américaines, qui l’ont inculpé de blanchiment d’argent en utilisant de la monnaie virtuelle, comme le Bitcoin.

La plateforme BTC-e a déjà été condamnée au civil par la police financière du Trésor américain, FinCen, à une amende de 110 millions de dollars, tandis que M. Vinnik s’est lui-même vu infliger une amende d’un montant de 12 millions de dollars.

Tout en rejetant les accusations russes d’escroquerie, M. Vinnik avait fait part de son accord pour être extradé dans son pays d’origine.

La Russie a qualifié vendredi « d’injuste » et de contraire au droit international la décision de la justice grecque d’extrader vers les États-Unis le patron russe d’une plateforme d’échange de Bitcoins soupçonné par les Américains de blanchiment d’argent.

À la tête de la société BTC-e, Alexandre Vinnik a été arrêté en juillet dans le nord de la Grèce et la cour de Thessalonique y a autorisé mercredi en première instance son extradition.

« Nous considérons que ce verdict injuste viole les principes fondamentaux du droit international », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, rappelant que Moscou avait demandé à Athènes l’extradition vers la Russie du suspect.

« En vertu des normes judiciaires habituellement observées, la requête russe aurait dû être prioritaire (sur celle des États-Unis, ndlr), puisque M. Vinnik est un citoyen russe », a ajouté le ministère, soulignant sa « surprise dans un contexte d’atmosphère amicale (dans les relations) entre la Russie et la Grèce ».

 



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion