Philippe Martinez menace le président et le gouvernement et confirme que le dialogue social est une fumisterie

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Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez - (Photo by LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images)
Von , 7 mars 2023

Qui croit encore à la fable du « dialogue social » ? Il suffit de lire les dernières déclarations du leader de la CGT pour comprendre qu’il n’y a rien à attendre de ces syndicats totalement enfermés dans la logique de la confrontation. Dans une interview accordée au Journal du dimanche, Philippe Martinez affirme, à propos de la journée de mobilisation du 7 mars : « Si on en arrive là, ce n’est pas de notre responsabilité mais celle du gouvernement. Soit il nous écoute, soit il va y avoir des problèmes avec les conséquences sur la production, les services… ». Et Martinez de continuer : « La balle est désormais dans le camp du président. A lui de retirer cette réforme. Pour nous, il n’est pas question de laisser tomber, même si Emmanuel Macron s’entête ».

On ne peut pas être plus clair. Soit le gouvernement et l’Elysée se plient aux exigences de la CGT, soit le pays sera bloqué. Cela fait longtemps que nous dénonçons cette vaste fumisterie qu’on appelle « dialogue social ». C’est bien plutôt un monologue des syndicats accompagné de menaces directes. Ce qui empêche toute réforme dans ce pays. Pourquoi, alors, les politiques tout comme le Medef acceptent-ils de « dialoguer » avec des organisations qui passent leur temps à les menacer ? Et qui ne sont nullement représentatives, comme tout le monde le sait ! Même la pétition en ligne contre cette réforme, Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! lancée par les syndicats dépasse à peine le million de signatures (1.076.786 le 6 mars), c’est à-dire 1.6 % de la population française et 2.2 % du corps électoral !

Article écrit par Nicolas Lecaussin, directeur de l’IREF. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.

L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.



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