Pôle emploi va devenir France Travail et il y aura des changements pour les allocataires du RSA
Pôle emploi va changer d’appellation pour devenir France Travail. Un plan a d’ailleurs été présenté par le ministre du Travail ce mercredi. Il devrait notamment permettre d’améliorer la recherche d’emploi, mais aussi l’accès à la formation et l’insertion. Ces modifications coûteront entre 2,3 et 2,7 milliards d’euros d’ici à 2026.
Le rapport de la mission de préfiguration de France Travail a été présenté par le ministre du Travail Olivier Dussopt, ce mercredi 19 avril. Il s’agit de la future version de Pôle emploi. Mieux accompagner les chômeurs dans leurs recherches d’emploi, mais aussi les entreprises dans leurs recherches de candidats est sa mission.
Déployer le « réseau France Travail »
C’était l’une des promesses d’Emmanuel Macron lors de sa dernière campagne présidentielle. Le haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, Thibaut Guilluy, a travaillé sur les modalités de ce plan durant huit mois.
Le but de ce plan est de simplifier la mise en relation des chômeurs avec les entreprises. Pour cela, chaque entreprise et chaque demandeur d’emploi n’aura qu’un seul conseiller avec lequel communiquer, afin de simplifier le suivi des dossiers, précise le gouvernement.
Un « réseau France Travail » sera également déployé avec l’État, les collectivités locales et les partenaires sociaux, pour ainsi « favoriser un vrai dialogue entre les différents acteurs ». Cela induira certains changements. Les missions locales deviendront « France Travail jeunes » et Cap emploi s’appellera « France Travail handicap ».
Passer de 7% à 5% de chômage avant 2027
Avec la création de France Travail, le gouvernement a pour objectif de « réduire significativement les emplois non pourvus faute de candidats et diminuer les délais de recrutement », et ainsi arriver au plein-emploi. Le gouvernement souhaite atteindre 5% de chômage d’ici 2027, alors qu’il est de plus de 7% aujourd’hui.
Le plan prévoit par ailleurs un renforcement des effectifs, ce qui explique le coût de la modification, soit entre 2,3 et 2,7 milliards d’euros, somme qui doit être investie entre 2024 et 2026.
Toutefois, les objectifs du gouvernement sont remis en question par l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) qui table plutôt sur une hausse du taux de chômage à 7,9 % fin 2024.
Inscription obligatoire et accompagnement renforcé pour les allocataires du RSA
En outre, les allocataires du RSA devront obligatoirement s’inscrire, car actuellement, « seuls 40% sont inscrits à Pôle Emploi », précise à France info Thibaut Guilluy. Il ajoute : « L’accompagnement qu’ils ont aujourd’hui, c’est trois contacts par an, e-mail compris, comment voulez-vous qu’ils s’en sortent ? »
Le 13 décembre dernier, le ministère du Travail avait annoncé le lancement d’une expérimentation du versement du revenu de solidarité active à ses allocataires sous condition qu’ils effectuent de 15 à 20 heures de travail par semaine. Thibaut Guilluy aimerait généraliser ce dispositif sur l’ensemble du territoire d’ici 2027.
« Compte tenu de la dispersion des acteurs et des responsabilités, aucun acteur, pas même l’État, n’est aujourd’hui en mesure d’identifier l’ensemble des personnes dépourvues d’emploi sur son territoire », pointe notamment le rapport.
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