Pour Raphaël Glucksmann, « la censure n’est pas un objectif en soi »

Titelbild
La tête de liste des socialistes aux élections européennes Raphaël Glucksmann. (Photo STEFANO RELLANDINI/AFP via Getty Images)
Von 4 octobre 2025

Renoncer à l’usage de l’article 49.3 de la Constitution est « un pas important » de la part du Premier ministre, mais « pas suffisant », a jugé samedi Raphaël Glucksmann, qui attend de Sébastien Lecornu des propositions « en matière de justice fiscale » lors de sa déclaration de politique générale, afin d’éviter une motion de censure.

« La censure n’est pas un objectif en soi », a précisé le leader de Place publique, mais le Premier ministre doit proposer une politique en rupture avec les huit années de macronisme, « et qui va dans un sens de plus de justice fiscale », pour ne pas être sanctionné, a-t-il expliqué à la presse, depuis La Réole (Gironde), où se tient jusqu’à dimanche la rentrée politique de son parti.

« Le compte n’y est pas »

Actuellement, « le compte n’y est pas », a estimé l’eurodéputé. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a renoncé à recourir à l’article 49.3, utilisé à plusieurs reprises depuis 2022 pour faire adopter les budgets sans vote. Une décision présentée comme une rupture, au moment où le chef du gouvernement espère éviter un vote de censure, notamment de la part des socialistes.

Justice fiscale et exigence de rupture

Pour Raphaël Glucksmann, dont la formation politique compte deux députés siégeant aux côtés du Parti socialiste, « on ne doit pas faire la fine bouche » face au renoncement au 49.3, mais « le parlementarisme, ce n’est pas un chef de gouvernement qui dit je suis Ponce Pilate et qui s’en lave les mains », a-t-il asséné. « Sa déclaration de politique générale (attendue mardi, ndlr) devra dire clairement ce qu’il entend par justice fiscale », a-t-il répété.

Des concessions jugées « insuffisantes »

L’eurodéputé réclame des « éléments tangibles » pour tracer la voie d’un éventuel compromis : « il faut qu’il y ait un bougé ». La création d’une « taxe sur le patrimoine financier » des holdings familiales, évoquée par Sébastien Lecornu, est selon lui « un pas dans la bonne direction, mais ce n’est pas suffisant », tout comme les mesures sur la pénibilité. « C’est pas rien. Nous, on pense qu’il faut prendre, mais c’est insuffisant. »



Kommentare
Liebe Leser,

vielen Dank, dass Sie unseren Kommentar-Bereich nutzen.

Bitte verzichten Sie auf Unterstellungen, Schimpfworte, aggressive Formulierungen und Werbe-Links. Solche Kommentare werden wir nicht veröffentlichen. Dies umfasst ebenso abschweifende Kommentare, die keinen konkreten Bezug zum jeweiligen Artikel haben. Viele Kommentare waren bisher schon anregend und auf die Themen bezogen. Wir bitten Sie um eine Qualität, die den Artikeln entspricht, so haben wir alle etwas davon.

Da wir die Verantwortung für jeden veröffentlichten Kommentar tragen, geben wir Kommentare erst nach einer Prüfung frei. Je nach Aufkommen kann es deswegen zu zeitlichen Verzögerungen kommen.


Ihre Epoch Times - Redaktion