Présidentielle 2022 : grand oral des candidats Les Républicains devant le « parlement » du parti

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Les candidats Les Républicains à l'élection présidentielle de 2022 lors du conseil national à Issy-les-Moulineaux près de Paris, le 20 novembre 2021. (Photo : JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images)
Von 22 novembre 2021

Les cinq candidats à l’investiture LR pour la présidentielle se sont retrouvés le 20 novembre devant le Conseil national des Républicains, sorte de parlement du parti, pour y défendre leur programme à dix jours du congrès qui désignera leur candidat.

Sur la scène du Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux, Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Eric Ciotti se sont prêtés à une photo de famille avant de présenter leur programme.

S’ils s’étaient déjà succédé aux journées parlementaires de Nîmes début septembre, ce grand oral est « le seul moment où tous les candidats sont réunis pour répondre directement à ceux qui feront leur campagne ensuite », a souligné la numéro 2 du parti, Annie Genevard.

Un exercice « très différent mais tout à fait complémentaire » des débats télévisés, qui ont surtout privilégié le régalien et le pouvoir d’achat jusqu’à présent. « Quel dommage de ne pas parler des questions de santé, de culture, ou d’éducation », a ajouté Mme Genevard à la veille du troisième débat sur Cnews.

Annie Genevard. (Photo : DOMINIQUE FAGET/AFP via Getty Images)

« Électrochoc d’autorité » pour Michel Barnier

« On en parle beaucoup car ce sont les sujets les plus graves », « préalables » à une sécurité retrouvée permettant « d’engager très vite la reconstruction sur les autres sujets » tels que travail, éducation, santé ou retraites, a affirmé Michel Barnier, premier à passer sur le gril.

Ton posé, débit mesuré derrière son pupitre, celui qui promet le « sérieux » et a longtemps été donné comme le favori de ce congrès s’est engagé à tenir un « cap clair » autour de trois grandes priorités : « électrochoc d’autorité », coup d’arrêt à l’immigration et sérieux budgétaire.

Fustigeant une « gestion solitaire du pouvoir, arrogante, parfois méprisante » d’Emmanuel Macron, il a promis de ne faire qu’« un seul mandat » dans un discours truffé de références à Laurent Wauquiez.

Michel Barnier. (Photo : SEBASTIEN SALOM-GOMIS/AFP via Getty Images)

Autorité, territoires et travail pour Xavier Bertrand

Xavier Bertrand, qui lui a succédé sur un mode pugnace et énergique, a fustigé « le fossoyeur » Emmanuel Macron et « les vautours » de l’extrême droite.

Répétant que « le rétablissement de l’autorité est un préalable à une société plus simple, libérée », il a déroulé les trois piliers de son programme : autorité, territoires et travail. « Si je gagne ce congrès, je gagnerai cette élection présidentielle », a assuré Xavier Bertrand, qui devance légèrement ses rivaux dans les sondages.

Xavier Bertrand. (Photo : JOEL SAGET/AFP via Getty Images)

Valérie Pécresse « viscéralement déterminée »

Valérie Pécresse, intervenant après le déjeuner, s’est dite « totalement, entièrement, viscéralement déterminée » dans un discours très critique envers Emmanuel Macron qui a « cramé la caisse » et « fait un hold-up sur nos idées ».

Valérie Pécresse. (Photo : LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images)

« La fin du désordre » pour Philippe Juvin

Philippe Juvin, qui fait figure de petit Poucet dans ce congrès, a plaidé pour la préservation des services publics, la lutte contre les déserts médicaux et « la fin du désordre » notamment migratoire, mais en œuvrant au développement de l’Afrique.

Philippe Juvin. (Photo : PASCAL GUYOT/AFP via Getty Images)

Autorité, identité et liberté pour Eric Ciotti 

Dernier à passer sur scène, Eric Ciotti a lui défendu un « projet de renaissance française » fondé sur « l’autorité, l’identité et la liberté » en droite ligne de François Fillon.

Égrenant ses propositions très droitières « pour que la France reste la France » – impunité zéro, droit du sang, suppression de l’impôt sur les successions… – il a attaqué le « wokisme », le « politiquement correct » et l’écriture inclusive, constitutifs selon lui d’une « nouvelle forme de totalitarisme ».

Eric Ciotti. (Photo : BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images)

 


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