Projet de résidence secondaire de Sandrine Rousseau : un barbecue géant organisé par les agriculteurs devant la maison
Alors que Sandrine Rousseau envisage d’acquérir, avec et son compagnon, une résidence secondaire à Dinéault (Finistère), des agriculteurs locaux ont organisé un barbecue près de la maison visée, invitant même l’élue à venir s’exprimer à cette « manifestation conviviale ».
Sandrine Rousseau projette d’acheter une maison au cœur des exploitations agricoles à Dinéault, une petite commune bretonne de 1800 âmes. Cette décision a surpris nombre d’agriculteurs, notamment à cause des déclarations polémiques de la députée écologiste le 11 juillet, où elle a exprimé son indifférence envers la rentabilité agricole et a qualifié de « scandaleuse » la loi Duplomb récemment adoptée par le Parlement. En réaction, le secrétaire général de la Coordination rurale du Finistère, Patrik Sastre-Coader, a appelé les agriculteurs à se réunir autour d’un barbecue devant la résidence secondaire de l’élue, ce vendredi 8 août au soir.
Lettre ouverte
En apprenant le projet d’acquisition de Sandrine Rousseau, Patrik Sastre-Coader – éleveur de moutons en agriculture biologique – a publié le 28 juillet dernier sur Facebook une lettre ouverte à sa potentielle future voisine. Il y invitait les agriculteurs à se réunir autour d’une grillade, le 8 août prochain, en clin d’œil aux déclarations polémiques de l’élue écologiste sur la viande rouge et le barbecue.
Sandrine Rousseau avait effectivement appelé – le 27 août 2022 à la fin des Journées d’été des écologistes organisées à Grenoble – à « changer aussi de mentalité pour que manger une entrecôte cuite au barbecue ne soit plus un symbole de virilité ».
Dans sa lettre ouverte, Patrik Sastre-Coader disait être « surpris de son choix de résider en milieu rural breton, très agricole, très contesté, très critiqué, très méprisé », et « parmi des pollueurs, des assassins, des générateurs d’argent sale », en référence à une autre déclaration polémique de la députée de la 9ᵉ circonscription de Paris sur la loi Duplomb.
« J’en n’ai rien à péter de leur rentabilité. […] La rentabilité de l’agriculture par des produits chimiques au détriment des sols, de la biodiversité, de notre santé, ce n’est pas de la rentabilité en fait, c’est de l’argent sale ! » avait en effet expliqué Sandrine Rousseau le 11 juillet dernier dans une interview accordée à Média TV.
Des menaces « virulentes » à l’encontre de la députée écologiste
Dans une récente publication de la Coordination rurale du Finistère, relayée sur le compte Facebook de l’éleveur de moutons, une affiche indiquait que ces « grillades géantes » étaient organisées « parce qu’on aime le charbon (végétal… mais surtout en braise), le feu de bois, le bœuf bien saignant, et la liberté de se retrouver entre carnivores affamés ». Le syndicat a même invité Sandrine Rousseau à se joindre au barbecue, à venir y « griller ses légumes » et, surtout, à prendre la parole, mais celle-ci a décliné la proposition.
Depuis la révélation de ce projet immobilier, l’élue Europe Écologie Les Verts ferait face à une vague de menaces « virulentes », notamment sur les réseaux sociaux, certains agriculteurs appelant d’ailleurs à déverser du fumier devant sa potentielle future maison, indique Le Huffington Post.
Dans un communiqué adressé à la rédaction d’Ouest-France et à Quentin Saison, en réaction à un article paru le 6 août contenant, selon la Coordination rurale du Finistère, des « contre-vérités », celle-ci a précisé ne jamais avoir « appelé à déverser du fumier devant la maison… qui ne lui appartient pas encore », ni invité à le faire « lorsqu’elle en sera propriétaire ». Elle a néanmoins « alerté sur le risque » que « ce type d’incident puisse arriver quel qu’en soit le ou les instigateurs, syndiqués ou non-syndiqués, tant Mme Rousseau tient des propos clivant et méprisant à l’encontre des agriculteurs ».
« Une réaction totalement démesurée et viriliste »
« C’est de la menace masculiniste sur ma vie privée », a rétorqué Sandrine Rousseau dans les colonnes d’Ouest-France, indiquant aussi auprès du Télégramme que c’est « une réaction totalement démesurée et viriliste par la violence et l’intimidation ».
Également interrogé par Ouest-France, le maire de Dinéault a déclaré craindre que l’installation de Sandrine Rousseau « puisse devenir un problème », évoquant « l’hostilité » des riverains nourrie par les « propos blessants » de l’élue.
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