Quels risques prend Anne Hidalgo à se baigner dans la Seine le 23 juin ?
Fin juin, l’édile de Paris devrait goûter aux délices du bain dans la Seine. Avec son assainissement, le fleuve retrouve une faune plus variée. Y a-t-il des risques pour les baigneurs ?
Elle l’avait assuré en janvier dernier : elle plongerait dans la Seine afin de démontrer que « la Seine est un fleuve dont on prend soin ». Selon Le Parisien, Anne Hidalgo devrait se baigner dans le fleuve parisien le 23 juin prochain. Elle serait même accompagnée du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, et du préfet de région, Marc Guillaume.
Emmanuel Macron les suivra peut-être dans cette baignade insolite, car lui aussi avait assuré lors de l’inauguration du village olympique en février dernier, qu’il donnerait l’exemple en se plongeant dans le fleuve parisien. Le président de la République déclarait en outre que « pour les Franciliens, on aura fleuve et Marne qui auront changé de visage et d’usage le jour d’après. »
S’il est vrai que des sommes colossales — 1,4 milliard d’euros — ont été investies afin d’assainir la Seine et son affluent, la Marne, des inquiétudes planent encore chez nombre d’athlètes mais aussi au sein d’associations et d’ONG. En avril dernier, l‘ONG Surfrider Foundation publiait les conclusions de six mois d’analyse de l’eau de la Seine, assurant avoir observé des mesures bactériologiques « au-dessus, voire très largement au-dessus » des seuils fixés, notamment avec la détection de bactéries indicatrices de contamination fécale telles qu’Escherichia Coli…
« La pollution dans la Seine a diminué de 75 % en 30 ans »
Pourtant, il semblerait que des changements positifs s’observent peu à peu, notamment concernant le retour d’une faune aquatique variée, signe d’une amélioration de la qualité de l’eau. « On compte 36 espèces alors qu’il n’y en avait que 15 en 1990. Cela va de l’ablette, qui est la plus petite, au silure. On a le retour d’espèces disparues depuis 50 ans », s’enthousiasme ainsi Guillaume Ribein, directeur territorial adjoint des Voies Navigables de France (VNF), dans le bassin de la Seine, interrogé par Le Point.
Les poissons migrateurs, qui avaient quasiment disparu des eaux de la Seine au XXe siècle du fait de la pollution, sont de retour. Ces espèces, telles que le saumon, constituent « le meilleur indicateur de l’amélioration de la qualité de l’eau », indique M. Ribein. Et si certaines espèces migratrices telles que la lamproie ou l’alose manquent encore à l’appel, l’optimisme est au rendez-vous.
« Avant, toutes les eaux usées se déversaient dans la Seine. On a raccordé les bateaux stationnaires, construit des stations d’épuration et mis en place un vrai réseau d’assainissement. Ça a un effet direct sur la qualité de l’eau », se réjouit ainsi M. Ribein. Selon le scientifique, « la pollution dans la Seine a diminué de 75 % en 30 ans ».
Aujourd’hui, gardons, carpes, mais aussi brochets ou encore silures peuplent ainsi les eaux de la Seine. Mais pas que… car les rats et autres rongeurs nuisibles sont encore bien visibles par les riverains et habitués des bords de Seine. Ceux-ci, porteurs de maladies telles que le leptospirose, demeurent encore une vraie menace de contamination.
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