Raids sanglants à Rio : saisie d’armes record évaluée à plus de 2 millions de dollars

Cent-vingt armes, dont des fusils d’origine étrangère, d’une valeur estimée à plus de deux millions de dollars, ont été saisies lors de l’opération policière la plus meurtrière de l’histoire du Brésil dans deux complexes de favelas de Rio de Janeiro, a annoncé samedi le gouvernement de l’État.
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Un autocollant Hulk sur un fusil d’assaut saisi lors de l’Opération Contenção à Rio, au Brésil, le 29 octobre 2025. (Photo MAURO PIMENTEL/AFP via Getty Images)
Von 1 novembre 2025

Menée le 28 octobre, cette intervention s’est soldée par au moins 121 morts, selon les autorités – 117 criminels présumés et quatre policiers –, et fut qualifiée de « succès » dans la lutte contre le « narcoterrorisme » par le gouverneur conservateur Cláudio Castro.

Le gouvernement de l’État de Rio a salué « l’une des plus vastes saisies » d’armes en une seule journée : 120 armes, dont 93 fusils, pour une valeur totale de 12,8 millions de réais, soit environ 2,4 millions de dollars. Les policiers ont également mis la main sur des munitions, des explosifs, des drogues et du matériel militaire.

D’après les autorités, une partie de l’arsenal provient de pays étrangers tels que le Venezuela, l’Argentine, le Pérou, la Belgique, la Russie ou l’Allemagne, et inclut des modèles employés dans des zones de guerre comme les fusils d’assaut AK-47 et FAL, certains étant la propriété de forces armées étrangères.

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Un scénario de guerre au cœur des favelas

« Nous sommes face à un arsenal typique d’un scénario de guerre », a déclaré le secrétaire de la police civile de Rio de Janeiro, Felipe Curi, cité dans un communiqué officiel. L’opération, toutefois, suscite la réprobation des organisations de défense des droits humains.

L’ONU exige l’ouverture d’une enquête alors que des proches de certaines victimes dénoncent des exécutions sommaires, un journaliste de l’AFP ayant constaté la présence d’un corps décapité.

Brésil, une puissance en question à la veille de la COP30

À l’heure où le Brésil s’apprête à recevoir le monde à Belem pour la COP30, cette intervention met en lumière l’emprise du crime organisé sur le pays tout en questionnant les méthodes policières déployées dans les quartiers les plus pauvres.

Le président Luiz Inácio Lula da Silva, dont le gouvernement n’a pas été informé en amont, a assuré sur X que le Brésil ne saurait « accepter » le crime organisé, plaidant pour « un travail coordonné qui frappe au cœur du trafic sans mettre en danger les policiers, les enfants et les familles innocentes ».



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