Rencontre inattendue entre un chalutier breton et un sous-marin russe, au large des Côtes-d’Armor

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Illustration. (Crédit photo PAVEL KOROLYOV/AFP via Getty Images)
Von 1 juillet 2025

C’est une rencontre pour le moins improbable qu’ont faite les marins d’un chalutier de l’armement Porcher. Au large des Côtes-d’Armor, ils ont croisé la route d’un sous-marin russe.

Ce samedi 28 juin, le Belenos a aperçu un sous-marin russe au large des côtes bretonnes. Le submersible aurait fait surface alors que le chalutier, basé dans les Côtes-d’Armor, se trouvait à proximité, rapporte Ouest-France. L’équipage, alors en pleine activité de pêche, a pu immortaliser la scène. Selon la préfecture maritime de Brest, les autorités françaises n’ont exprimé aucune inquiétude.

Pas d’inquiétude chez les autorités françaises

Ce jour-là, le navire de l’armement costarmoricain Jean Porcher était parti de Roscoff (Finistère) vers 9 heures du matin, selon les données de MarineTraffic, un outil qui affiche les positions des bateaux et des yachts en temps réel à travers le monde. La scène insolite s’est déroulée alors que le chalutier approchait les Côtes-d’Armor, non loin des îles anglo-normandes Jersey et Guernesey.

« Il s’agissait d’un sous-marin suivi depuis un certain temps, simplement en transit », a indiqué la préfecture maritime de l’Atlantique à l’hebdomadaire Le Marin. Elle a précisé que la frégate française Normandie avait « accompagné » le submersible, qui se dirigeait vers le sud et n’a pas suscité d’inquiétude chez les autorités françaises, selon nos confrères.

Le sous-marin russe – qui proviendrait d’une « base syrienne » située en Méditerranée et « en passe d’être abandonnée » – a ensuite été confié à la marine anglaise, précise de son côté Le Télégramme.

Un fait inhabituel entouré de mystère

L’identité exacte de l’appareil reste inconnue, aucune information officielle n’ayant été communiquée à ce sujet. Jean Porcher, armateur breton du Belenos, a refusé de fournir davantage de détails.

Selon des experts, il pourrait s’agir d’un sous-marin d’attaque diesel-électrique de classe Kilo, comparable au Novorossiysk. Ce dernier, lancé en 2013, avait déjà été observé dans la même zone en janvier dernier, probablement en route vers les flottes russes du Nord ou de la Baltique.

Les marins ont toutefois eu le réflexe de photographier l’engin, comme en témoigne le cliché publié par Ouest-France. Nos confrères ont souligné qu’une telle proximité entre un sous-marin militaire et un navire de pêche reste un fait inhabituel.



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