Réunion tendue jeudi à l’Otan sur l’intervention de la Turquie en Syrie
La réunion des ministres de la Défense de l’Otan jeudi à Bruxelles doit permettre « d’aplanir les divergences » apparues au sein de l’Alliance après l’opération lancée par la Turquie, l’un de ses membres, dans le Nord-Est de la Syrie, a annoncé mercredi le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.
« On ne peut pas nier qu’il y a des divergences », a-t-il reconnu au cours de la présentation de la réunion ministérielle. « Les désaccords entre les alliés posent des problèmes et c’est pourquoi nous avons besoin d’une discussion franche et ouverte » lors de la réunion des ministres, a-t-il expliqué.
L’opération militaire acceptée par l’OTAN
L’Otan n’a pas condamné l’opération militaire lancée le 9 octobre par le président turc Recep Tayyip Erdogan contre les milices kurdes alliées de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) constituée par les Etats-Unis et à laquelle participent la Turquie et plusieurs pays de l’UE membres de l’Otan.
Jens Stoltenberg a refusé mercredi de condamner cette intervention. Il a en revanche insisté sur les « légitimes préoccupations pour sa sécurité » avancées par la Turquie pour mener cette opération.
Le combat avec l’EI pas terminé
Dans le même temps, il a souligné la nécessité de continuer à lutter contre l’EI car « le combat n’est pas terminé ». « Le Califat a été défait par la coalition internationale à laquelle l’Otan participe, mais il faut éviter sa résurgence », a-t-il soutenu.
La Turquie a accepté le 17 octobre de suspendre son offensive pendant cinq jours à la demande des Etats-Unis. Un accord entre Ankara et Washington prévoit la mise en place d’une « zone de sécurité » de 32 km de largeur en territoire syrien.
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— Kurdistan au féminin (@KurdistanAu) October 23, 2019
« Nous sommes encouragés par les résultats de cet accord. L’urgence est maintenant un accord politique », a dit M. Stoltenberg.
Le secrétaire général de l’Otan s’est refusé à tout commentaire sur l’accord conclu mardi entre la Turquie et la Russie, alliée du président syrien Bachar al Assad, pour une prise de contrôle des secteurs de la bande frontalière bordant la zone où l’armée turque a déclenché son intervention.
L’objectif affiché est de « faciliter » le retrait des forces kurdes de l’YPG et leur désarmement dans la zone.
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